Quand on arrive en ville

Celebrindal arriva enfin dans la capitale de Morph, elle qui avait toujours vécu dans son village, perdue au milieu de sa forêt natale.

Elle avait mis du temps à y arriver, ce n'était pas la porte à côté, elle avait marché, avait squatté des carioles, avait été prise en stop par des gens sympathiques et plein de bonne volonté, et découvert par la même occasion ses premières voitures elle n'en avait jamais vu que dans les livres, son ancien lieud'habitation était si reculé que ce genre d'engin ne pouvait y venir.

Elle passa l'Arcade qui marquait l'entrée de l'immense cité et commença à déambuler dans les rues de la Capital, s'arrêtant à chaques choses nouvelles pour elle, s'émerveillant de tout et de rien.

Elle avait décidé de venir dans la capitale sur un coup de tête, mais à présent qu'elle était là, elle ignorait totalement ce qu'elle devait faire pour subvenir à ses besoins.
Elle savait qu'elle devait avoir des frères et soeurs en ville mais elle ne les connaissait pas, ni eux non plus, et ne voulait pas s'inscruster dans leur vie.

Elle décida donc de profiter de l'instant présent, sans penser aux soucis purement matériels qui ne tarderaient pas à se rappeller à son bon souvenir.

Celebrindal regardait le ciel où des points voletaient à des viresses variables, au départ elle avait pris ses taches sombres se découpant sur le ciel pour des oiseaux mais en y regardant de plus près elle s'était rendu compte qu'il n'en était rien.

Celebrindal quand elle était plus jeune avait rencontré des haibanes sans pourtant savoir le nom de cette race et de plus étant justement trop jeune à l'époque n'avait pu les côtoyer lorsqu'il sétaient venus faire du commerce dans leur village et avaient été chassés par les siens avec interdiction de revenir, ce souvenir était plutôt vague et lointain.

Pour le moment elle était émerveillée que la nature puisse générer de tels êtres.

Par la grande Déesse, c'est extraordinaire

Tout à coup l'une de ses silhouettes commença à chuter à une vitesse vertigineuse. Dans une micro-seconde, elle ne sut que faire lorsqu'elle compris que l'être dans sa chute allait obligatoirement la percuter.

Elle se mit en position de défense, le visage crispé, le ventre noué,
ses bras étaient placés en protection devant elle, prête à bondir dès que nécessaire.
Heureusement l'être ailé réussi de justesse à l'éviter et lorsqu'il parvint à s'arrêter enfin, à la grande surprise de l'Oreillle Pointue il revint vers elle pour s'inquiter de si elle allait bien.
Ce comportement la surprit, en effet, on lui avait dit que les citadins étaient tous pressés et totalement inattentifs à tout ce qui les entouraient quand ils devaient se rendre en un endroit précis.

Elle fut touchée par l'attention de l'être, mais la stupéfaction et l'émerveillement plein de curiosité qu'avait suscité en elle l'étrange inconnu, ne la lâcha pas.

Non, tout va bien, il y a eu plus de peur que de mal.

A son tour elle se présenta, amusée par la remarque de l'haibane

*Cela se voit tant que ça *

Je me nomme Náriël Celebrindal, enchantée de faire votre connaissance monsieur Shyds.

Elle s'inclina devant l'imposante personne face à elle, avant de reprendre un sourire sur les lèvres, et un regard détaillant l'être si étrange qui avait éveillé sa curiosité, il avait des yeux à la fois dérangeant et intriguant, d'un rouge sang comme elle n'en avait jamais vu .

En effet, vous ne vous trompez pas. Je viens tout juste d'arriver en ville. Je suis originaire des monts Kilghard. C'est la première fois que je mets les pieds à Morph.
Elle s'arrêta un instant gênée d'avouer son embarras, elle opta donc pour un ton plus enjouée et taquin, plaisantant de son sort elle lui dit:
Et je suis un peu perdue à présent.

L'haibane avait des ailes démesurées aux couleurs opposées, l'une blanche et l'autre noire, et mesurait une bonne vingtaine de centimètres de plus qu'elle.

* Il ne ressemble à aucun de ceux dont je garde le souvenir.*

Il était bien habilé et plutôt bien fait de sa personne, en examinant l'état de ses propres vêtements, elle vit que sa tunique, son manteau et ses bottes étaient assez boueux du fait des mauvais traitements qu'elle leur avait infligés ces derniers temps. Même ses bijoux ornementaux avaient perdu de leur éclat originel.
Il faut préciser également qu'elle n'avait pas emporté énormément d'affaires avec elle en partant, hormis quelques objets importants à ses yeux et ses armes. En aurait-elle l'usage dans la ville, elle en doutait et pourtant elles lui avaient été utiles sur la longue route qui l'avait mené jusque là.
Elle espèrait juste qu'elle n'aurait pas trop de problème avec les autorités locales pour port d'armes blanches, qu'on ne les lui confisquerait pas, elles étaient devenues une partie d'elle, s'en séparer serait comme si on la privait d'un bras ou d'une jambe.

Je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose que d'avoir ou non des ailes. Pour tout on peut trouver des avantages et des inconvénients, vous savez. Si vous avez des ailes et moi non, c'est qu'il devait en être ainsi.
Et se perdre n'est pas toujours une si mauvaise chose que l'on croit, une fois passait la frayeur et l'inquiétude et si on arrive voir la situation positivement, cela permet de découvrir des coins que l'on ne connaissait pas, qu'on aurait peut-être jamais vu, de rencontrer des gens avec qui on aurait jamais parlé en temps normal.

En même temps, qu'elle affirmait ce qu'elle disait à Lund, elle réfléchissait à la question et à ses incidences, se remémorant les expériences sur lesquelles elle se basait pour dire tout ça.

De nouveau elle fut assez gênée, et baissa la tête, n'osant pas vraiment le regarder pour lui répondre, elle lui lançait de brefs regards.
Elle n'avait aucune connaissance des moeurs citadines et se demandait déjà si elle saurait poser les bonnes questions.

Et bien en fait, je ne suis attendue nulle part, ou plus exactement, j'ignore si je suis attendue quelque part ou si je dois me rendre quelque part. En fait je suis venue dans la capitale sur un coup de tête en quelque sorte, sans me renseigner sur où je devais me rendre en premier lieu?, s'il y a des démarches à faire?, où? et pour quelles raisons?.

A nouveau, son regard se porta tour à tour sur ses propres habits et celui de l'haibane, avant de scruter celui des passants qui déambulaient sans les voir.

J'ai sûrement l'air pitoyable avec des vêtements aussi crasseux par rapport aux habitants de cette ville.

Elle secoua la tête de droite à gauche avec force, pour tenter de chasser ses pensées de plus en plus noires, le fil de sa pensée l'amenait à se rapeller les raisons qui l'avaient poussée à entreprendre ce voyage vers l'inconnu, ce n'était vraiment pas le moment.

Elle se remit à sourire à l'haibane, d'abord difficilement puis au fur et mesure qu'elle lui parlait, elle retrouvait une vrai gaieté.

Peut-être êtes-vous pressé, vous avez sûrement mieux à faire de votre temps,
mais si jamais vous êtiez libre, peut-être que, peut-être pourriez-vous me servir de guide dans cette ville immense dont j'ignore tout.
Si vous êtes toujours d'accord, j'accepte avec joie votre proposition, je serais enchantée de découvrire la ville en votre compagnie.
Vous pourriez m'expliquer comment cela se passe ici, j' apprends vite, vous verrez.

Ces yeux brillaient de reconnaissance pour cette personne qu'elle venait à peine de rencontrer mais qu'elle apréciait déjà beaucoup.
Il avait vraiment l'air de quelqu'un de bien, à la fois gentil, doux, compréhensif et taquin, le tout enrobé de mystères. C'était la première impression qu'elle avait à le voir ainsi, peut-être avait-t'elle raison, peut-être tort, seule l'avenir le lui dirait.

Pour l'instant, elle se retenait pour ne pas lui sauter au cou, sa manière à elle d' exprimer sa reconnaissance et sa gratitude, ne sachant pas si une attitude aussi effusive serait mal prise par l'haibane ou par n'importe quel autre citadin.

L'haibane regardait la petite qui changeait d'humeur a mesure des ses mots. Elle se regardait rapidement puis analysaient les passants.

Ma foi fugurez vous que j'ai toute la journée devant moi pour être honnête ! Alors par ou commençons nous mademoiselle?

Il Tendit son bras envers la jeune fille qui était plus petite que lui de plusieurs dizaine de centimètre mais il souriait quand il aperçu les deux pics que formaient les oreilles pointue de la petite. Petite elle semblait pour autant avoir passé le lycée depuis un moment pensa l'Haibane.

Si mademoiselle veux bien prendre la peine... Alors par où on commence? Si vous avez faim on peu aller dévaliser un Faste Food sinon bah je peu vous proposer quoi qui vous ferait plaisir ? Shopping ? Cinéma ? Les grand Lieux du capital ? Un verre au bar ?

Il lança un sourire d'accueil à la petite et sentit comme un conférencier qui traine une bande d'ado dans la ville.

Les visites académiques et interminables m'ont laissé un mauvais souvenir vous me pardonnerez si on Zappa la Grande Cathédrale et le Musée de l'art Mythologique Ancien des Hybride ? Ce n’est pas que c'est ennuyeux disons que c'est ... plutôt statique et usant je pense, vos charmantes oreilles pourraient vite en être lassé !

Il attendit la réponse de l'Oreille pointue le bras courbée en attendant quelle le saisie ou qu'elle le passe autour de sa taille son aile blanche déjà s'était étendu derrière elle et son bras droit l'invitait d'un geste courbée à avancer dans la rue.

Après tout entre passer une journée a voir des secrétaire et des responsable des impôts et passer une journée avec une charmante oreilles pointues a lui faire visité la ville il n'y avait pas photo !

Mais j'y pense si vous êtes venu comme cela vous allez dormir où ?

Il était surpris en effet que les gens puisse prendre de tel décisions sur un coup de tête cela le désorientait. Conscient que sa question aurait pu la déstabiliser il sortit tout de suite une alternative de secours.

Vous trouverez surement un hôtel, au pire si vous survivez a ma compagnie plus de 10 minutes je vous proposerai un lit chez moi je vie seul Malgré ma recherche affable de trouver un Colocataire ! Si vous êtes intéressé !

Celebrindal fut folle de joie quand il lui dit qu'il pourrait lui consacrer toute sa journée pour lui faire visiter quelques endroits de la ville.

Le voyant tendre un bras vers elle, la jeune oreille pointue ne sut d’abord quoi faire, elle se rappelait, bien évidemment, qu’il lui avait proposé de l’accompagner en ville mais il n’avait pas précisé si c’était par la voie des airs ou au sol.
Elle qui n’était jamais allé plus haut que la cime des arbres, ce qui était déjà pas mal, fut prise d’appréhension, pour ne pas dire de peur.


Eh bien, ignorant tout de cette ville et des endroits qu‘il faut connaître, je laisse à mon charmant guide le choix de notre itinéraire.
Lui répondit-elle sur un ton malicieux, en fait elle ignorait la signification de tous ces mots qu’il prononçait bien qu’elle essayait quand même de s’en faire une idée grâce aux intonations de la voix de l’haibane de ses mimiques.

Elle décida de les retenir, mais trouva inutile de lui poser la question de ce que voulait dire ces mots, de ce qu’il désignait. Sachant qu’elle pourrait très bientôt associer ces noms de lieux, aux endroits qui leur correspondaient.


Elle marcha lentement jusqu’à lui, la peur et le goût de la découverte se mêlaient en elle.
L’aile de l’haibane étendu derrière elle semblait l’inciter doucement, sans brusquerie à la témérité
La curiosité fut finalement la plus forte, grâce également au doux et chaleureux sourire de Lund. Comme si par son sourire il lui disait qu’elle n’avait rien à craindre avec lui, que tout irait bien, elle avait envie d’y croire, mais ne sachant pas comment il lui serait plus facile de l’emporter avec lui dans les airs, elle hésita tout de même à agripper le bras de l’être, c’est pourquoi se plaçant entre le bras et le buste de Lund elle pose simplement ses mains sur le bras de ce dernier.

Tout à coup, il en vint à la question du logement, rouge de gêne elle allait bafouiller une réponse pas très convaincante quand à sa grande surprise il lui vint en aide en enchaînant sur des réponses possibles.

A l’idée de dormir dans un hôtel une partie d’elle-même se mit à rire intérieurement, l’hôtel, elle n’en avait pas les moyens, bien sûr elle avait gagné un petit peu d’argent lors de son voyage jusqu’à la Capitale mais c’était à peine de l’argent de poche.
Au pire, elle avait prévu en solution C de dormir dans le parc, de squatter un arbre en attendant de savoir où s’adresser.
On lui avait également donné au cours de ses pérégrinations le nom de son chef de clan à qui elle pourrait et devrait s’adresser en cas de pépins.
C’était sa solution A.


Mais lorsqu’elle l’entendit lui proposer de devenir sa colocaire, elle n’en crut tout d'abord pas ses oreilles, elle n'en revenait pas, elle crût en premier lieu à une plaisanterie de sa part, à des paroles lancées en l'air par pure politesse mais en le regardant, elle vit qu'il parlait très sérieusement, et que sa proposition était tout sauf une proposition lancé en l'air, une joie immense la submergea.
Sa reconnaissance et sa joie étaient visibles dans ses grands yeux posés sur Lund, et sur son visage radieux.

Si je suis intéressée? Je, Je dirais même plus, j’en serais ravie.

Elle était tellement contente qu’elle réussit en un bond à lui déposer un bisou sur la joue en s'accrochant un instant à son cou.

Retouchant terre, elle espéra ne pas avoir gaffer en agissant de la sorte mais étant quelque peu impulsive, elle n’avait pu, ni su, ni voulu sans empêcher.

Sur le coup, on aurait pu croire qu’elle avait oublié la visite de la capitale qu’ils avaient projeté, il n’en était rien.
Elle était toujours aussi curieuse et impatiente de découvrir la ville en sa compagnie.
Toute crainte l’avait quitté pour le moment étant toute entière dans ce sentiment de bonheur présent.

L'haibane fut ravie que l'oreille pointue accepte de l'accompagné dans la visite. Cela changerait un peu ses plans qu'il avait prévue. Elle était plutôt amusante il lui trouvait un charme presque enfantin...

Charmant guide charmant guide... Ne faut pas exagéré non plus

lui lança-t-il avec un sourire et un clin d'œil discret. Elle se rapprocha de lui et se posta entre son bras et son buste.

Elle répondit à sa question du logement avec un large sourire et une grande joie presque une explosion de bonheur en se catapultant a son coup d'un bon remarquablement impressionnant pour sa petite taille. D'un bond assez agile elle lui déposa un bisou sur sa joue. Ce coté "surprise" de son invitée le fit très largement sourire et presque rougir mais il s'en reteint tout de même.

Habituellement je n'aime pas la surprise mais je crois que tu va me faire changer d'avis. Dans ce cas après la visite je t'offre un verre dans ton nouveau chez toi ? Je ne vais quand même pas dire chez Nous sa serait un peu rapide non ?

Il se prie d'un rire assez sonore comme un enfant qui rigole d'une blague de Toto a l'école. Il était quelqu'un de facilement intimidant et qui possédait un large humour en plus d'un esprit rester malgré son âge assez infantile d'un cotée de lui. Après ce bref rire qui lui servait un peu de décompresser du "bisou-surprise" de son ami. Il reprit la parole plus calmement et un peu plus sérieusement. Il tenait à faire connaissance toute de même avec la jeune femme qui allait partager son appartement. Déplus il nota le fait qu'elle ne savait même pas dans quel appart elle allait tomber. Il se mit en tète de penser à lui parler du logement mais pas pour le moment. Après tout si elle le supportait toute l'après midi elle le verra se soir non ?

Au fait qu'est ce qui t'amène dans la capitale ?

Il serra un peu son bras pour rapprocher la demoiselle de son torse puis lui dis a l'oreille comme pour revenir au sujet qui avait fait qu'il était a cette heure avec elle. La fameuse visite de la ville. Il se faisait un rapide plan en tète en imaginant les lieux qu'il allait lui faire visiter. Très rapidement il fit une brève sélection dans sa tète et prévu une après midi entière. Surprise pour la demoiselle à la longue oreille mais elle semblait partisante de se mode de fonctionnement. Il prit ensuite une voix de murmure et chuintement à l'oreille il lui demanda comme un secret d'enfant d'école primaire.

Vous avez une préférence pour les Visite aérienne ou terrestre ? C'est comme vous voulez ! C'est un moins secouée et moins impressionnant quand on reste au sol. Mais il faut savoir que c'est plus long de marcher et cela est plus fatiguant pour vous. Comme vous le sentez après tout je suis votre Guide et Mademoiselle la cliente est Reine. Que fait-on ?

Il écarta sensiblement son visage de l'immense oreille de la jeune femme de peur d'être un peu trop près de son visage de d'obtenir une distance physique entre leur deux visage non approprié au fait qu'il n'était (du moins pour l'heure après on ne sait pas) uniquement des amis, Colocataire certes ... mais bon depuis quoi 10 minutes ?

Honnetement je ne pensais pas rencontrer une aussi belle Colocataire.

Ce compliment était un peu pour se venger du Charmant guide qu'elle lui avait lâcher plus haut histoire de voir comment elle réagissait elle au compliment lâcher comme cela avec sérieux et honnêteté.

Celebrindal fut enthousiaste à l'idée de prendre un verre dans ce qui deviendrait son nouveau "chez elle", elle ne compris pas pourquoi dire "Chez Nous" serait un peu rapide d'après Lund, après tout l'endroit appartenait à l'haibane, elle en serait co-locataire, donc d'un point de vue tout à fait grammatical dire "chez nous" était plus exacte,
elle n'avait bien évidemment pas vu les chose du point de vue de l'haibane.

Elle ne comprit donc bien évidemment pas pourquoi il rit mais la bonne humeur étant communicative, elle aussi se mit à rire de bon cœur.

Lorsqu'elle le vit reprendre son air sérieux, elle posa sur lui un regard quelque peu interrogatif, elle se demandait à quoi il pouvait bien penser pour redevenir si sérieux, ce devait être important sans aucun doute.

Lorsqu'il lui demanda ce qu'il l'amenait en ville, son visage perdit toute expression de joie, la réponse qu'elle lui avait fournit jusqu'à présent ne semblait pas le satisfaire, pourtant d'une certaine manière dire qu'elle était venue dans la Capitale sur un coup de tête n'était pas faux, Bien sûr ce n'était pas non plus entièrement vrai, mais pour le moment elle préférait ne rien dire.

*Mieux vaux oublier tout cela, plus tard je lui dirais, oui, mais pas maintenant. *

L'haibane vit peut-être le visage de sa jeune amie s'assombrir progressivement jusqu'à se durcir, du moins ne la voyant pas répondre et s'enfermer dans un mutisme qui contrastait un peu trop avec sa nature gaie et vive qu'elle possédait il avait à peine un instant,
il décida de rapprocher vers lui Celebrindal en ramenant le bras sur lequel ses mains étaient posés,
Cela eut pour effet de ramener à la réalité la jeune oreille pointue.
Au contact du torse dont elle sentait la chaleur dans son dos, Celebrindral resta muette de l’étonnement, sur le coup, elle ne sut comment réagir, elle ne se dégagea pas de l’étreinte.
Son cœur battait à une vitesse hallucinante. Une sensation étrange la parcourut comme une vague électrique mais chaude et plutôt agréable, voir même enivrante,
lorsqu'il lui chuchota à l'oreille, ce sentiment d'ivresse se fit plus fort, une rougeur lui monta au visage son regard se perdit dans le vague alors que son esprit fut plus présent, plus entièrement dans l’instant présent qu’il ne l’avait jamais été.

Lorsqu'elle l'entendit lui faire un compliment elle ne sut que lui répondre, d'habitude lorsqu'on lui faisait un compliment qu'elle croit ou non à la sincérité de la personne qui lui faisait un tel compliment, elle était contente, légèrement fière d'elle et répondait par un charmant Merci avant de retourner vaquer à ses occupations sans plus s'en soucier.
Mais là.....
C'était très déroutant.

Le visage de l'haibane s'écartant du sien, elle retrouva ses esprits et les paroles qu'il lui avait murmuré tantôt à l'oreille lui revinrent en mémoire.
Elle décida donc de camoufler ce drôle d'état qu'elle ne comprenait pas vraimennt sous son habituel gaieté et sa curiositéb naturelle.

Marcher des heures durant, sur des kilomètres et des kilomètres ne la rebutait pas, mais elle se demanda si ce ne serait pas plutôt l’haibane qui se fatiguerait le plus vite, vu sa stature, ses ailes démesurément grandes ne devaient pas être
faites pour les rues grouillantes de passants parmi lesquels il était bon de savoir se faufiler.
Elle opta donc pour la voie des airs.
Après le lui avoir fait savoir, elle lui dit dans un grand sourire:

Merci pour le compliment.

Inutile qu’il sache à quel point cela l’avait troublée, de l‘entendre dire ces mots de façon si sérieux, surtout qu‘il ne faisait aucun doute pour elle qu‘il était sincère quand il le lui avait dit .


Se préparant psychologiquement à l’envol, elle ignorait toujours comment il serait plus facile à l’haibane de la porter pour leur visite de la ville par les cieux azurés, pourtant elle n‘osa pas poser la question, ne voulant pas passer pour plus bête qu’elle ne l’était.
Celebrindal agrippant plus fermement le bras de Lund accompagna son geste, de paroles au ton plus assuré qu’elle ne l’était vraiment :

Je suis prête, on y va quand tu veux.

Il rapprocha la jeune femme de son corps jusqu'à ce que les deux personnages soient complètement collés. La jugulaire de la jeune fille vibrait a tout rompre l’Haibane souris lentement. Ce n’était pas la première fois qu’il portait quelqu’un mais le premier vol des terrestre comme il les appelait était surement impressionnant ?

"Parfait dans se cas, je vais vous demander de passer vos bras autour de mon cou pour vos jambes ne vous inquiétez pas je les bloquerais avec les miennes dès que on aura quitté le planche des vaches."

Il la souleva et la monta jusqu'à ce qu’elle puisse poser sa tète sur son épaule. Elle serra le cou du jeune homme pour rester a cette hauteur, les bras de l’haibane encerclèrent la jeune femme pour ne pas qu’elle lui échappe ou qu’elle se fatigue trop les bras. En bloquant bien ses jambes dans les siennes le jeune homme pourrait lui permettre de desserré l’étreinte pour quelle tourne son visage dans le sens ou se trouvait l’haibane ainsi en faisant du surplace il lui montrerait des panoramas de monument ou de la ville vu d’en haut !

Prête Mademoiselle ?

Il se mi presque a croupis déploya ses immenses ailes et d’une puissante impulsion ils s’envolèrent. En quelque battement d’aile l’haibane transporta l’Oreille pointue qui devait être terrorisé vu le rythme saccadé de sa respiration et la force avec laquelle elle le serrait contre lui. Dommage que se soit par peur pensa l’haibane. Ses jambes s’était enroulé autour de celle de la petite pour pas qu’elle ballote durant le Vol, Lentement paisiblement comme un navire vogue sur un lac calme et plat l’haibane faisait voguer son corps et celui de la petite nouvelle dans le ciel Azur au teinte un peu plus clair que les eaux des cascades et des lacs. Ils s’étaient élevés très haut dans les airs plus hauts que les grattes ciel du quartier des affaires. Les puissantes ailes de l’être aux yeux de sang battaient avec rythme et puissance les maintenant en surplace dans l’air comme si on avait fait arrêt image dans un film. Les heures et les semaines d’entrainement intensif qu’avait fait Lund dans son passé lui avait donné une puissance dans ses deux membres de plume dont peut d’Haibane pouvait se vanter. La il murmura a l’Oreille pointue.

« Desserrent un peu tes bras et tourne toi pour regarder le monde comme le vois les Anges-Ailés. Ne t’inquiète pas je te tiens, tes jambes t’empêcheront de basculer et je te lâcherais pas. Ai confiance aller tout doux calme Regarde n’est ce pas … Merveilleux ? »

La petite pris du temps à prendre confiance en soi et se tournée lentement vers l’immense panorama sans frontière que lui offrait le ciel ou d’autre confrère a Lund balafrait les nuages dans leur vol.

« Alors ? »

Il la tenait quand même bien séré, avec certaine de ses amies il prenait plus de liberté et s’amusait parfois à leur faire faire de la chute libre mais pour une première fois valait mieux y aller en douce avec la petite provinciale. Il la resserra contre lui en doucement et l’invita a reposé sa tète sur son épaule. Lentement il se laissa planer vers la terre ferme en dessinant une large courbe. Sans un battement d’aile il descendre doucement laissant les cheveux de la petite voguer dans le vent

Il la transportât ainsi pendant une bonne demi-douzaine de minutes avant de se poser sur une vaste place publique face à un monument sublime

[Je te laisse décrire le monument comme tu le sens et je te laisse décrire le vol ]

[désolée pour le retard, je suis vraiment trop lente pour taper, ,j'ai fait de mon mieux pour que ton attente vaille le coup,
par contre à la fin tu verras, Vengeance , enfin mini vengeance ]


Lorsque l’Haibane la rapprocha de lui, la panique a l’idée de quitter le sol refit surface, plus oppressante que jamais.
Celebrindal se laissa porter par l’haibane, enserrant à sa demande le cou de ce-dernier de ses frêles bras. Elle eut peur de l’étrangler à le tenir ainsi ou qu’à force l’engourdissement la fasse lâcher prise et qu’elle tombe sans qu’il puisse rien faire pour elle.
Heureusement les bras de l’Haibane la maintinrent à une hauteur suffisante pour qu’il n’en soit pas ainsi.
Il la rassura, elle n’avait aucune crainte à avoir, après tout voler il le faisait à longueur de temps, il ne la laisserait pas tomber. Bien que son esprit ne doutait pas des paroles de l’être-ailé, son corps lui ne semblait rien vouloir entendre.

Posant sa tête sur l’épaule de Lund, elle écouta les battements de son cœur afin de calquer son rythme cardiaque sur celui plus calme de l’Haibane .

Lorsqu’il lui demanda si elle était prête, elle déglutit, rassembla tout son courage, serra un peu plus sa prise et adopta un air farouche et enjouée pour ne pas faiblir lorsqu’elle lui répondit en le regardant dans les yeux.

Cependant dès qu’il prit son essor, déployant ses imposantes ailes, toutes ses résolutions d’audace et de témérité s’envolèrent également.
Tous ses muscles se contractèrent à l’extrême. Sa respiration totalement irrégulière et paniquée ne l’aida pas à contrôler les tremblements de son corps.
Enfouissant sa tête dans le creux juste entre l’épaule et le cou, elle ferma ses yeux de toutes ses forces et même plus, resserrant encore l’étreinte de ses bras autour du coude Lund.
Elle parvint tout de même à ne pas hurler sa frayeur, de peur de se mordre la langue, seul un faible gémissement s’échappait de ses lèvres encloses.


Celebrindal sentit la vitesse décroître progressivement, l’haibane se stabilisa, s’aidant de ses puissantes ailes pour se maintenir dans une quasi immobilité, mais la sensation de vertige qui était née au creux de son estomac ne la quittait pas.

Lorsqu’il lui demanda de desserrer un peu son étreinte, elle s’exécuta immédiatement de surprise, elle avait oublié de faire attention.

*Oh non! Le pauvre, j’étais en train de l’étouffer.*

Elle mit par contre un peu plus de temps à suivre le reste de ses paroles.
Si ses tremblements s’étaient atténués encore quelques frissons de frayeur parcouraient sa peau.
Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois avant d’oser ouvrir les yeux, tournant lentement la tête elle pu voir Morph à présent si minuscule et pourtant si grande, s’étendre sous eux.

Son visage changea progressivement d’expression, s’éclairant de plus en plus face à la vue qui s’offrait à elle,

"Ouahou, c’est…..MAGIQUE!!"

A présent que la peur s’était envolé laissant place à l’exaltation du moment, Celebrindal put sentir la douce caresse du vent sur sa peau, la chaleur de leur deux corps si soudé qu’il semblait n’en former qu’un, ainsi que cette sensation de liberté, de paix et de sérénité qui vous envahit dans certains espaces infinis, l’impression de ne pas être simplement ce corps limité dans l’espace et le temps mais d’appartenir à quelque chose de plus grand, de ne former qu’un tout avec l’univers.


Ses muscles se décontractant, sa joie de vivre revenue, Celebrindal recula de quelques micromillimètres son buste, pour que de là où elle soit elle puisse regarder Lund dans les yeux et en tournant la tête, à droite, à gauche, en haut et encore un peu rarement en bas continuer d’admirer le monde comme elle ne l’avait jamais vu.
Elle souriait à Lund, ne sachant comment le remercier de lui faire découvrir cela.

"A présent je comprends mieux pourquoi tu aimes tant tes ailes. Oui ,tu as raison, c’est vraiment magnifique.
Lorsque les choses vont de soit on a tendance à oublier la beauté toute simple et si extraordinaire qui nous entoure."

Elle commençait à s’enhardir, tenant toujours son bras gauche autour du cou de Lund, son bras droit commençait quand à lui à s’en détacher, l’envie saugrenue de toucher les nuages qui se trouvait à porter de main lui traversa l’esprit.
Mais cela resta à l’état d’idée folle, car Lund lui fit comprendre en la resserrant contre lui et en l’incitant à bien installer sa tête dans le creux de son épaule qu’ils allaient redescendre.

Elle le remercia intérieurement de cette pensée, en effet il aurait très bien amorcer une descente sans la prévenir.

Cette fois, n’ayant plus aussi peur, elle se permit à laisser échapper un petit cri de frayeur amusé au moment où la sensation de chute se répercuta dans tout son corps.
Elle goûta avec délice à la descente vertigineuse, ses cheveux voletant au gré du vent derrière elle, le vent caressant sa peau qu’elle lui offrait, les yeux mi-clos un sourire quasi-béat de félicité sur les lèvres.
Pourtant une toute petite partie d’elle, n’oubliait pas son vertige des hauteurs, continuait à se cramponner fermement à Lund dans l’espoir de ne pas tomber et s’écraser au sol.

Après quelques minutes qui lui parurent durer en même temps une éternité et une seconde, le temps dans ses espèces infinis n’ayant plus autant prise, ils touchèrent à nouveau terre au milieu d’une place publique où trônait au centre le monument que Lund avait projeté de faire découvrir à la jeune Oreille Pointue.

La posant aussi doucement au sol qu’il l’en avait soulevé, il dut tout de même la retenir un instant car n’étant pas habituée à ce moyen de locomotion, ces jambes flageolantes ne purent la porter.
Se raccrochant à Lund pour ne pas tomber, Celebrindal ne sut que dire en toute sincérité:

"Désolée "


Profitant tout de même de cet instant de répit pour reprendre son souffle et observer ce qui l’entourait,
Les badauds flânant ou pressés, les parterres fleuris et les bancs agrémentant le lieu, les bâtiments se trouvant en périphérie de la si vaste place où des gens entraient et sortaient à longueur de temps par les portes, cela allait de soi, mais aussi, à sa grande surprise, par les fenêtres. Cela lui apparaissait certes surprenant mais pas stupide, au contraire.
Enfin, son regard se porta à nouveau sur le monument pour lequel ils étaient ici, pour ne plus le lâcher du regard, de là où ils s’étaient posés, elle avait du mal à le détailler.
C’est pourquoi lorsque son sens de l’équilibre revint et que ses jambes ne montrèrent plus de signe de faiblesse elle put se diriger vers d’un pas rapide et guilleret vers l’objet de sa curiosité qu’elle put alors découvrir tout à loisir.
C’était une statue sculptée en commémoration de l’alliance entre les quatre races, cette alliance qui avait fait d’Hybrids le monde qu’il était aujourd’hui.
Lund la rejoignit bientôt visiblement amusé par l’enthousiasme débordant de Celebrindal qui observait la sculpture de granit sous tous les angles, détaillant chacun des quatre personnages qui y étaient représentés, leur bras droit tendu devant eux, vers le centre de la composition, leur mai posé les unes sur les autres, symbole du pacte scellé à l’époque.
L’Oreille Pointue s’arrêta brusquement devant une plaque de bronze usée par le temps et où les inscriptions gravées étaient difficilement lisibles. Elle hésita un instant avant de tendre la main afin de déchiffrer les informations inscrites sur la plaque située sur le socle du monument.
Peut-être y était -il inscrit le nom des chefs de clan de cet époque, en tout cas, elle ne doutait pas que devait y être gravé la date de cette événement marquant dans l’histoire de la planète, cette date elle l’avait bien évidemment apprise mais n’ayant jamais était très douée en histoire, l’information avait fini aux oubliettes, Lund connaissait sûrement la date exacte.

Ses doigts effleurèrent à peine la plaque de bronze, que déjà elle se ravisait, un petit sourire malicieux se dessinant sur son visage espiègle.

*Pourquoi ne pas demander à mon guide*

Se tournant vers Lund, elle lui dit:

"Monsieur Shyds, excusais-moi, je n’arrive pas lire ce qui est inscrit, pourriez-vous m’aider, connaissez-vous la date exacte à laquelle cet événement a eu lieu, je n’arrive plus à m’en souvenir, je l'ai sur le bout de la langue mais ça ne vient pas, c'est très énervant ."

*« Sois sur ce monde? » Tu crois qu’il a voulu dire avant sa naissance?*

Elle resta quelques secondes perplexe face à ces paroles qui lui apparurent bien étranges mais qui devaient somme toute être tout à fait anodines en réalité.

L’haibane lui montra ce qu’elle n’avait pas remarqué lors de son investigation de découverte du monument, elle put ainsi voir qu’il n’y avait pas une seule plaque mais que chacune des faces du socle pentagonal en possédaient une.

La jeune Oreille Pointue suivit attentivement tout ce qu’il lui dit mémorisant les informations qui lui paraissaient utiles, bizarrement, une fois de plus, les dates furent rapidement zappées.

La place de la Paix à n’en point douter serait un bon repère à l’avenir, le temps qu’elle connaisse mieux la ville, et se fasse d’autres repères.

Celebrindal avait hâte de tout découvrir, de tout visiter, voir, toucher, goûter, sentir, entendre. Son sens inné de la curiosité la poussait à aller de l’avant certes mais également son fort désir de vivre. 

Elle fut plus particulièrement à l’écoute lorsqu’il évoqua le lieu de résidence de son chef de clan. Elle savait qu’elle devrait lui rendre visite et le plus tôt serait le mieux.
Elle regardait fixement devant elle, comme si en regardant aussi intensément elle pourrait deviner dans quel maison-arbre vivait la fameuse Meigetsu dont on lui avait si peu parlé avant qu’elle ne parte de chez elle.
Lorsqu’il lui dit presque sur un ton d’excuse qu’elle ne devait savoir ce que c’était que les clans et par la même les chefs de clan,
elle faillit lui répondre sur un ton offusqué qu’elle n’était pas si ignorante que cela, mais heureusement elle se retint à temps et se contenta de tourner la tête de droite à gauche lui signifiant qu’il ne se trompait pas.
En y réfléchissant un chef de clan dans la capitale ne devais pas avoir les mêmes fonctions et responsabilités qu’avait son père dans leur communauté.
Il lui donna d’ailleurs des détails qui lui confirmèrent qu’elle avait bien fait de se taire et de l’écouter attentivement, car, en effet, cela n’avait rien avoir.
Opinant du chef elle lui fit comprendre qu’elle avait suivi, mais déjà elle en venait à se demander.

*Et lui, est-ce qu’il mettait en application les lois adoptés dans la Capitale, lui qui répétait si souvent « Pour vivre heureux, vivons cachés » ça ne lui a pas si bien réussi.*

Le soleil était haut dans le ciel et la journée promettait de continuer d’être tout aussi magnifique et pleine de nouvelles découvertes. Bien qu’ayant en assez bon sens de l’orientation, Celebrindal n’avait absolument pas la notion du temps.


A la question de l’haibane sur le prochaine endroit à visiter elle aurait bien dit Cinéma ignorant ce que désignait ce terme. Surtout qu’elle savait ce qu’était une salle de concert- du moins imaginait-elle le savoir- mais se doutait bien que celle de Morph était bien plus spatieux et impressionnante pour elle qui était si habituée à leur petite salle où se déroulait quelque fêtes, chants, jeux, danses, ce lieu de convivialité où tout un chacun pouvait faire montre de ses talents pour la plus grande joie de tous.
Mais hélas les gargouillements de son estomac la firent opter pour la dernière possibilité.
Elle fut tout de même étonnée que la ballade aérienne ne lui est pas plus barbouillée l’estomac que cela et coupée par la même son appétit.
Dans un hochement d’épaule elle ne combattis pas plus longtemps son ventre qui criait famine

*Et puis, c’est proposé si gentiment, on ne va pas refuser ce serait malpoli, pense plutôt à lui rendre la pareille dès que possible pour tout ce qu’il fait pour toi, et n’oublie pas de remercier la grande déesse d’être sous sa protection. *


"Si cela ne vous dérange pas, Monsieur Shyds, je crois que je préférerais me restaurer"

Pour prévenir l’habituelle question du quel type de restaurant préférez-vous?
Elle ajouta sans lui laisser le temps d’en placer une :

"N’en connaissant aucun je n’ai pas de préférences, je vous laisse donc choisir le lieu où nous irons manger."

Mais pour plus de sécurité elle préféra également ajouter:

"Tant que ce n’est pas trop relevé, je suis partante "

L’haibane sourit car la petite l’avait devancé dans ses questions. Temps mieux ! Ils gagneraient un tout petit peut de temps ! Enfin bon il se mit à réfléchir rapidement et au final pensa en premier lieu a un sublime restaurant 5 étoile mais en parcourant la petite du regard il réalisa que jamais un portier ne lui ouvrirait la porte dans cette tenue !
Il revue son estime un peu a la baisse et lui proposa.

Il y a un petit Fast-food pas très loin dans cette direction, ce n’est pas très diététique comme repas mais au moins on aura vite fini et on pourra partir plus vite pour poursuivre notre petite visite de la Capitale !

Il avança en invitant la petite Oreille pointue à le suivre à pied cette fois ci. En effet le petit restaurant n’était pas très loin de la place de la paix juste sur la rue qui donnait. Les Fast-food était la spécialité des humains depuis leur arrivé il avait fleurit a droite et a gauche mais au moins malgré la sale bouffe qu’il servait on ne peut pas dire qu’il servait lentement. Il servait vite et surtout il servait un truc qui calait l’estomac.

Habituellement je fais la cuisine mais je crains que faire l’aller retour a l’appartement nous fasse perdre pas mal de temps même en volant. Et puis sa serait de tala triche car une fois dans l’appartement vous aller vous installer et je ne pourrai pas vous en détacher pour faire la visite.

Il se mit à rire heureux et joyeux Dee passer un peu de bon temps avec quelqu’un en temps qu’ami (pour le moment… Après qui sais ?). Puis il laissa son regard parcourir la petite aux immenses oreilles pointues. Elle débarquait surement du fin fond de sa campagne profonde. Ses vêtement t’usée et a certaine endroit troué. Lund passa la main dans sa poche et caressa sa carte bancaire. Il fit un calcul mental pour se rappeler la somme sur son compte. … Largement suffisant !

« Aller comme je suis galant je me propose même de vous offrir un cadeau de bienvenue, que diriez vous de faire les boutiques après le déjeuner ? Et c’est moi qui paye ce que vous voulez en vêtement, du moment qu’ils vous vont et que le nombre de sac n’exige pas un éléphant pour les transporter. »

Nouveau rire. Toujours aussi clair et honnête il aimait bien cette petite elle avait quelque chose à la fois de si câlin et si enfantin d’un autre coté sa petite taille et son petit visage d’ange cachait surement une maturité et un léger danger. Même si pour l’Haibane il trouvait toujours cela bizarre qu’un si jolie fille traine seule dans la capitale. Enfin bon au moins il avait trouvé une excellente colocataire qui était amusante par son innocence et son inconscience du monde de Morph le capital mondiale.

Et ce soir un petit Cinéma après un petit diner maison et tu pourras t’installer, est ce que ce programme te plait ?

Fast-food, la boutique et un peu de visite, Cinéma, Diner a l’appartement. QU’est ce que tu en dis ? Si tu veux autre chose dis le je suis tout a ta disposition. Mon travaille ne me prend pas beaucoup de temps alors ! Et puis j’ai entendu dire que l’oreille pointue adorait le monde par leur curiosité permane. Moi je trouve cela adorable qu’une race aussi mignonne que la votre sois aussi très curieuse et ouverte parfois un peu moins ais bon cela fat partie du charme de votre peuple non ?

L’haibane et la petite arrivait devant la porte du Fast-food.

[Tu poste et j’ouvre un Topic dans Restaurant dans la soirée ]

Remarquant le regard de l’haibane sur les loques qu’étaient devenues ses beaux habits, Celebrindal jetant à son tour un coup d’œil sur ses vêtements qu’elle aurait du mal à repriser se demanda où ils pourraient bien se rendre. Elle ne voulait pas lui faire honte, mais cela risquait d’être inévitablement s’il s’affichait avec elle en public.
Elle fut cependant ravie qu’il lui parle de ce Fast-food. Elle ignorait bien évidemment en quoi consistait un tel lieu de consommation et le type de nourriture bourrative qui y était servi à la chaîne.
L’idée de ne pas manger équilibré ne lui plaisait pas outre mesure, mais la perspective d’avoir plus de temps à consacrer à la visite de la Capitale lui plut énormément.

Elle se suivit donc dans la rue devant les mener à leur nouvelle destination, tout en écoutant attentivement tout ce qu’il lui disait elle observables devantures de magasins s’extasier devant les vitrines colorés et aguichantes, perplexe devant certains établissements dont elle ne comprenait pas l’utilité, humant l’air chargé d’odeurs plus alléchantes les une que les autres. Mais tout en continuant d’absorber goulûment les informations qui l’assaillaient de tout côtés, elle riait avec l’haibane de ses plaisanteries se laissant envahir par la joie et la bonne humeur.

A partir du moment où il lui parla d’un cadeau de bienvenue, ses yeux restèrent rivés sur l’haibane, elle n’en revenait pas, débordante de gratitude, une nouvelle fois elle sauta au cou de Lund pour le remercier en l’embrassant sur la joue, elle resta tout de même un peu plus longtemps accrochée que la fois précédente riant à l’évocation d’éléphant transportant des tonnes de sacs, avant de continuer de marcher à ses côtés d’un pas léger, conservant un visage radieux de bonheur.
Et toute à sa joie, elle se rappelait les récriminations de son père face à son comportement qui le déshonorait disait-il, ce père qui lui avait si souvent reproché son trop plein d’exubérance, « ne seyant pas à une personne que je destine à de grandes choses, c’est pour ton bien que je te dis cela », mais elle n’y pouvait rien c’était dans sa nature et puis, malgré l’admiration sans borne qu’elle lui portait elle n’avait jamais eu le désir de suivre la même voie que lui.
Malgré ses 20 ans révolus, Celebrindal avait un mal fou à se considérer comme une adulte, contrairement aux autres jeunes qu’elle connaissait, elle n’avait jamais désirer devenir adulte, même si elle savait que c’était dans l’ordre naturel des choses,
* tout ce qui naît, vieillit, puis meurt, on y peut rien, il faut s’y faire.*
Mais à présent, elle pâtissait de son comportement passé. Car si dans une certaine mesure l’expérience l’avait fait mûrir, en bien des points elle restait la fillette avide de connaissance qu’elle n’avait jamais cesser d’être.

Elle était aux anges. Et la suite du programme l’enchantait tout autant. Elle allait savoir ce qu’était ce fameux cinéma.

"Je vous remercie pour tous ceux que vous faites pour moi Monsieur Shyds."

Lorqu’elle l’entendit faire allusion à son travail qui lui laissait beaucoup de temps libre sa curiosité s’éveilla à nouveau. Ce qu’il lui dit à propos des Oreilles Pointues la fit rire intérieurement. C’est pourquoi avec un sourire en coin elle ne répondit pas à ce qui en soit n’était pas vraiment une question.

Elle ne put toutefois s’empêcher de le questionner:

"Puis- je vous demander, si cela n’est pas trop indiscret, quel est votre métier?"

Et tandis qu’ils discutaient ainsi ils arrivèrent presque sans s’en apercevoir devant le Fast-food où voulait la mener Lund.

direction restaurant