Une nuit étoilée à la cime des arbres.

Melwasùl rentrait de sa journée de cours. La journée avait été longue pour le petit hybride, il n'avait qu'une hâte, c'était de rentrer dans sa nouvelle demeure. Et quelle demeure, imposante maison qu'il partageait avec le chef de son clan.
Preuve qu'il n'arrivait pas à se détacher entièrement de ces origines, la présence de son chef à ses côtés le rassurait autant qu'il s'en trouvait deux fois plus faibles..
Il poussa la porte massive et lança son sac sur le canapé avant de crier.

"C'est moi!!!!"

Et comme après chaque fois qu'il rentrait à cette heure-ci et qu'il croisait son colocataire, il trouvait son chef dans le même état lunatique, du moins il pouvait le deviner.
Celui-ci était installé sur la terrasse, les yeux au ciel.
Il s'approcha et plaça ses mains sur la rembarde de la terrasse avant de respirer le vent qui arrivait sur son visage. Il se tourna ensuite vers son chef.

"Alors? Et ta journée?"

Juste après cette question, son regard se fit interrogateur et plein de compassion.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

Et comme à chaque fois qu'il commençait à s'inquièter, son regard se fit lourd de question et sa bouche s'entrouvrit, attendant la réponse de son chef.

"Tu..Tu.. Pfff, arrète de m'embêter!"

Mel avait détourné son regard et devint rouge comme pas permis. Ses mains s'enroulèrent autour de la rembarde avant de répondre à sa seconde question.

"Ben.. Tu sais, un peu comme d'habitude, cours, interro, intercours, bouffe, cours, dodo en cours, enfin la routine quoi.."

Il avait toujours les joues légèrement pourpres mais il semblait offensé, il pensait sérieusement que Ju-kun disait ce genre de choses pour l'embêter, il commença donc à bouder.
L'hybrid décida tout de même de suivre son chef et trautina à sa suite.
Quand ils furent à l'intérieur, Mel referma la baie (et il ya intérêt qu'il y en ai une hein?è_é lol) et alla s'asseoir dans un des canapés du salon.
Ju-kun avait l'air fatigué, oui, tellement fatigué...

*C'est si éprouvant d'être le chef?*

Il ne savait même pas à quel point.. Lui, avec sa vie de petit adolescent, ses petits problèmes, ses petites questions, il lui arrivait de se sentir tellement faible quand il voyait Ju-kun faire vibrer son charisme qu'il préférait en oublier toutes ces obligations qui l'enchênaient.

"Tu veux du thé?"

Petit péché de Melwasùl, c'était un fanatique du thé, n'importe quel parfum, avec du lait, glacé, naturel, en sachet, avec du sucre, chaud.. Bref, c'était la question qui revenait tous les soirs.

Quand Ju-kun ouvrit la porte les battements du coeur de Mel repartirent au triple galop, il avait l'impression qu'on aurait pu l'entendre à des kilomètres.
Maintenant qu'il se retrouvait face à lui, les mots ne sortaient plus, Ju-kun le remplaça à cette tâche l'interpellant sur la raison de sa venue.
Mais Mel fut totalement renversé par ce qui se passa ensuite. Etait-ce lui qui le faisait pleurer, Mel n'eut pas besoin de davantage pour réveiller son coeur enfuit sous les grands noirs que cachaient son passé.
Sa main approcha pour essuyer la petite perle roulant sur son visage.

"Ju-kun..."

Cette même main vint caresser la peau si douce du visage de son chef, s'égarant jusqu'à ses lèvres, lèvres qui lui volèrent un baiser quelques temps auparavant.
Il s'élança vers lui enserrant ses bras dans son dos, l'étreignant jusqu'à l'étouffer presque.
Son regard dirigé vers le sol, ses joues rosies, de désir? de plaisir? Ou tout simplement d'amour..
Tout se chamboulait dans son coeur comme dans sa tête, mais il semblait si sûr maintenant beaucoup plus serein à cette pensée, ses mains vinrent caresser le dos de celui qui lui apportait tant d'émotions.

"Ju-kun, je.. J'avais peur, c'est pour ça que je.. Mais je savais pas ce que c'était.."

Il décolla son torse du sien pour venir le regarder timidement, d'un regard tendre et doux il lui chuchota.

"Mais je crois que.."

Inutile de finir sa phrase, il laissa son coeur s'exprimer du language universel d'hybrids, language du coeur.
Melwasùl souleva un peu ses pieds, ses oreilles partant vers l'arrière, ses lèvres vinrent se poser timidement sur celles qui avait effectué la même démarche quelques instants auparavant.
Son coeur s'affolait, ses lèvres goûtaient à cette passion destructrice, ses mains avait migré jusque sur le torse de son chef pour venir serrer son peignoir sous l'effet, le simple effet de poser ses lèvres sur celles de son colocataire.

[Bon, j'adapte, ça ne me gêne pas au contraire ça me réclame deux fois plus de réflexion^^ mais Mel c'est trop un uke de la mort là... Loin de lui l'idée de faire le méchant seme sadique (pour l'instant du moins..)]

Mel s'appuya plus fort contre son chef, le faisant basculer à son insu, se retrouvant au-dessus de lui, son odeur de savon était ennivrante. Cette peau douce sous ses mains le rendait fou.
Il n'était pour ainsi dire plus sûr de rien mais il savait pertinnement qu'il voulait rester avec Ju-kun, qu'il voulait le serrer dans ses bras lordqu'il rentrerait le soir, qu'il voulait continuer à sourire si celui-ci lui accordait une gentille remarque, continuer à sentir son coeur s'accélèrer à chaque fois que ses lèvres s'approchaient tendancieusement près de ses oreilles.
Sans qu'il ne puisse dire un mot, il se retrouva en position inverse plaqué contre le sol froid.
Melwasùl sentit son coeur s'accélèrer à ses paroles. Il n'avait jamais abordé la langue orientale des humains, néanmoins il crut, il voulut croire que c'était une déclaration, ça lui semblait si évident au fond de son coeur, comme si la connaissance de cette langue était superflue pour en comprendre le message qui émanait mais le reste de la phrase le laissa perplexe.
Seme, lui? Déjà qu'il n'avait aucune notion sexuelle à proprement dit, la notion du dominant ne lui semblait pas être un profil qui lui conviendrait, s'il allait plus loin, il aurait besoin d'être guidé.

*Aller plus loin.. Aller plus loin? Comment ça?*

C'est à ce moment précis que Mel commença à comprendre la portée des évènements, il ne s'engageait pas dans rien mais cette part d'amour qu'il voulait être entièrement délivrée à Ju-kun, il la voulait sans contrainte pour lui qui était déjà si occuppé par toutes ces harrasantes réunions, tous ces meetings, ces déplacements.
Ses mains vinrent caresser son dos, le dévêtissant de son peignoir, du moins, sur la partie des épaules pour tomber sur son pyjama, il prit la nuque de Ju-kun entre ses mains et l'approcha de lui, ses lèvres vinrent se déposer à nouveau sur celle de son supérieur hiérarchique, supérieur social, supérieur physique, supérieur moral, mais égal de ce désir de vivre, et de vivre heureux.
Mel ne pensait vraiment pas à mal en lui donnant ce baiser, c'était une preuve d'amour et il était loin de se douter que Ju-kun en voulait peut-être plus pour lui qui croyait découvrir le plaisir d'embrasser à chaque nouveau baiser qu'il échangeait avec celui qu'il aimait, sa langue pénétra la barrière des lèvres de Ju-kun et vint s'immiscer à l'intérieur de sa bouche, cherchant sa jumelle, ses mains se crispèrent sur le pyjama de soie recouvrant le torse de Ju-kun, se frayant un passage entre leur deux corps rapprochés.
Trop d'émotions pour le petit lapin qui mit fin au baiser, reprenant son souffle, l'ayant coupé durant toute la période où il s'était trouvé dans la bouche de son partenaire, ça lui faisait une sacrée apnée, leurs lèvres déscellées lui permit de voir le visage de celui qui altérait tant ses émotions.
Ses joues s'empourprèrent, il n'avait jamais donner à quelqu'un autant d'amour en un instant en dix-neuf ans d'existence mais il semblait si déchiré par ce sentiment qui le poussait à crier de joie et à pleurer de peur..

*C'est ça d'aimer?*

Il ne savait pas bien si c'était conventionnellement ainsi qu'on aimait mais lui en était persuadé, il l'aimait et même si s'était à sa manière, il désirait tout connaître de son chef, de Ju-kun.
Le petit hybride avait presque oublié ou n'avait compris ces allusions précédentes qui les pousseraient à aller plus loin, il découvrait déjà ce qu'était que d'aimer, ce qu'était que le corps de l'autre, son cerveau n'arrivait plus à tout stocker, tellement les sentiments, les émotions arrivaient ensemble.
D'un revers de mains il se mit à caresser la joue de l'hybride en face de lui, lui souriant, plongeant son regard qui s'était éclairci dans celui de Ju-kun.

"Ju-kun...Je t'aime!"

Ces paroles prononcées dans un murmurre furent adressés comme le plus grand des secrets chuchotées spécialement pour lui, pour celui qu'il aimait, ses deux mains encadrèrent le visage de celui qu'il aimait, le caressant du bout des doigts.

Mel venait d'annoncer à Ju-kun qu'il l'aimait et ces mots lui firent peur. Aimer, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti ce sentiment envers quelqu'un et l'amour l'avait attrapé sans crier garde et sans prévenir, le plaquant contre le sol et l'embrassant.
Ju-kun regardait Mel reprendre son souffle, le pauvre avait du mal à embrasser, sa langue était douce et ses baisers sucrés, il semblait même être expert dans le maniement interne de la langue procurant plaisir et joie au Chef de Clan. Mais, le petit lapin ne savait pas respirer en embrassant coupant ainsi les ébats des deux hybrids au moment ou Ju-kun aurait souhaité aller plus loin.

"Respires par le nez, tes lèvres sont douces, tes baisers sucré je ne veux plus que ça s'arrête et le meilleur moyen pour que tu aprennes à respirer ainsi et de repasser à la pratique. Tu verras je suis un bon Seme"

Ju-kun regoûta ses lèvres et cette fois ci le jeune Mel semblait avoir compris l'exercice. Il ne devait pas être si mauvais professeur que cela et se demandait si son jeune élève ne pouvait pas des maintenant passer au niveau supérieur. Tout en gardant leurs bouches liées, Ju-kun dégrafa les vêtements de Mel découvrant un corps imberbe et doux qui sentait bon la fleur de Jasmin et les herbes fraîches. Il cessa de l'embrasser et commença à le lécher tendrement dans le cou descendant au fur et à mesure ses mains sur son torse jusqu'à arriver à son bassin. Ju-kun ne savait pas si il pouvait passer cette frontière des maintenant. Il continua à lécher Mel et fit descendre sa langue sur son torse en feu. Il était chaud, le petit lapin commençait à goûter et apprécier les plaisirs de la chair mais Ju-kun devait éviter d’aller trop vite de peur de l’effrayer. Il le caressait su son torse et léchait le bout de ses tétons, véritables petits sucres d’orge que Ju-kun prenait plaisir à titiller tout en guidant en expert les mains de Mel, qui inoccupées ne savaient quoi faire. Il montrait ainsi au lapin comment le caresser pour lui faire partager son plaisir et son amour.

Fatigué de ses caresses Ju-kun ne pu se retenir, cette frontière était ridicule et il fallait la casser au plus vite pour que Mel apprenne les plaisirs de la vie, les joies de la chair et surtout de Ju-kun. Il se releva donc et accroupi se baissa sur le nombril de Mel dans lequel il incrusta sa langue comme pour l’embrasser mais Mel ne pouvait répondre à se baiser autrement que par des caresses et il ne semblait pas prêt à prendre des initiatives attendant que Ju-kun le lui ordonna et surtout le lui apprit. Le Chef de Clan des Hybrids finit par quitter l’orifice, dernière cicatrice du cordon qui avait rattaché Mel à sa mère, et commence à déscendre ses lèvres de manières habilles jusqu’à une frontière bien réelle, non pas morale : le bas du lapin. Il n’avait pas encore osé le lui retirer. Ju-kun n’ayant plus son peignoir et son pyjama de soie s’était retrouvé nu mais n’avait pas osé faire quitter le bas au petit lapin. Il commença à caresser son pantalon guettant la moindre invitation du petit lapin et l’excitation se fit vite sentir de la part de Mel, alors de la voix la plus mielleuse qu’il pu prendre Ju-kun dit :

« Si tu veux que je t’enseigne ce qui suit à toi de me le faire comprendre, à toi de prendre mes mains pour te faire quitter ton bas. Et alors quand tu auras fait cela je te ferais goûter au paradis ».

Ju-kun reprit ses caresses et ses baiser de feu sur le corps incandescent du jeune Hybrid. Il attrapa sa main et la fit descendre su son torse, palpant sa peau, lui ordonnât parfois de la tâter avec plus d’ardeur puis alors qu’il commençait à perdre de l’altitude il stoppa la main du jeune Hybrid à peine plus bas que la frontière qu’il s’était fixé et lui dit :

« Voila le plaisir n’est plus loin mais à toi de me montrer à quel point tu le désire … alors à mon tour je deviendrai objet pour toi, jouet de tes rêves ».

Ju-kun comprenait il avait été trop vite et la peur du jeune Melwasùl ne faisait aucunement transparaître de dégoût. Il n’osait juste pas s’aventurer plus loin et pourtant il en avait envie, son corps haletant semblait, aux yeux de Ju-kun, le supplier de continuer, de le prendre en ce lieux sur le sol froid de la chambre ou tout deux s’étaient retrouvé lors de leur petit jeux. Ju-kun devait avant tout le rassurer et après, après seulement, ils pourraient aller plus loin sur le chemin de l’amour. Mel s’était resserré contre lui et Ju-kun le prit, le serra contre lui, et se levant le porta avec douceur jusque sur la couche chaude de son lit. Le lieux était déjà bien plus agréable et rassurant se disait-il alors qu’il posait avec délicatesse Mel tout en l’embrassant. Il l’allongea sur les draps de satin et recommenca à l’embrasser avec douceur. Il devait jouer son rôle de Seme et surtout de professeur en l’initiant, en guidant sa main, en l’aidant à s’aventurer sur les chemins qu’il n’osait emprunter seul de son propre chef sans l’aide de Ju-kun. Il caressa son visage et passa sa main dans ses cheveux se voulant rassurant et protecteur car il voulait que ce moment reste ancré dans le cœur du lapin comme un moment de pur bonheur, de douceur et de plaisir intense.


« Ne t’inquiètes pas je vais prendre soin de toi. Je vais t’apprendre mais tu dois me faire confiance et prendre confiance en toi. Je t’aime, j’aime ton corps avec sa douceur, son odeur, ses parties rugueuses et sinueuses. J’aime ton corps avec sa beauté et ses défauts. Je t’aime toi avant tout car tu me donnes ce que nul n’a fait avant : la sensation d’être aimé. Moi-même tu m’aimes pour ce que je suis, non pour un corps, un esprit, tu m’aimes en un tout avec mes défauts et qualités. Il en est de même pour moi alors laisses moi t’emmener dans les contrées inexplorées du plaisir que tu te dois de découvrir à mes côtés en ce lieux ou je viens de te mener : le pays des rêves ou l’amour est seul maître et ou les cœurs battent à l’unisson dans la fanfare du bonheur ».



Ju-kun espérait bien avoir rassuré Mel en livrant un tel discours à celui qu’il aimait de tout son cœur. Cette passion était loin d’être uniquement charnelle, elle était avant tout passionnelle et cela c’était la première fois que Ju-kun le ressentait et cela ne lui était pas désagréable il l’admettait.

Il continua à le caresser puis tout en continuant à passer des coups de langue sur le corps de Mel tout en l’embrassant il commença à défaire le nœud de la ceinture du lapin qui permettait à son pantalon, trop large, de ne pas retomber au sol à chacun de ses mouvements. Il fit claquer la ceinture l’ayant enfin retiré et la jeta au sol recommencent à embrasser Mel sur la bouche tout en commencent à dégrafer le pantalon du lapin, mais il ne brusquait pas les choses. Tout devait se faire avec douceur et Mel devait le sentir le moins possible pour ne pas prendre peur et avoir confiance en son Chef de Clan. Le pantalon glissa le long des jambes, douces comme la soie, du petit lapin que Ju-kun regardait dans les yeux pour le rassurer. Il recommença à l’embrasser pour lui donner du courage car ce qu’il restait à ôter était sans doute l’habit qui lui ferait le plus peur. C’était la dernière porte, le dernier mur, la dernière cloison qui le séparait de la nudité et qui empêchait leurs deux corps de s’effleurer entièrement sans aucun interférence avec un tissu quelconque. Ju-kun cessa alors de toucher Mel et s’allongea à son côté.
« C’est alors que ton corps doit se livrer à moi, que nos esprits ne doivent faire plus qu’un, que notre passion doit s’unir pour hurler d’une même voix l’amour que nous partageons. Ce passage peut te paraître fort violent dit ainsi mais il est la douceur même, le miel sauvage de ton cœur coule en cette veine que je vais aimer à l’instant. Je ne suis qu’un aimable étranger qui vient m’abreuver de ton amour, de ce miel qui est l’or de ton cœur. Mais avant tout tu dois avoir une confiance totale en moi car ce que je m’âpreté à faire à l’instant fera que nous serons uni pour toujours. Nos corps se connaîtrons, se seront aimé et auront apprécié cette chaire étrangère. Alors nous ne serons plus amants mais aimants. Aies confiance e vais t’emmener la ou nul ne t’a jamais mener. »




Ju-kun espérait avoir donné au lapin tout le courage qui lui serait nécessaire pour faire ce qu’il allait entreprendre. Il commença à le caresser, à effleurer le tissu du doigt, puis de la main et commence à y poser sa bouche en l’embrassant. Bientôt le tissu, ce dernier rempart, ne serait plus la et alors ils pourraient s’aimer sans retenu. Tout en embrassant son corps au dessous de son nombril, Ju-kun commença à introduire ses doigts sur les bords du caleçon du petit lapin et fit glisser le tissu, qui était assaillit à l’intérieur par la passion du lapin et à l’extérieur par le Chef de Clan, le long de son bassin tout en effleurant ses fesses. Elles étaient douce comme le lotus sauvage et avait hâte de les caresser plus amplement pour apprendre à en connaître chaque parcelle. Il fit ainsi enlever au lapin le caleçon sans que celui-ci ne se douta de rien et il se trouva alors nu contre son Chef. Ju-kun prit sa main et commença à caresser les fesses du petit Hybrid tout en les embrassant, il ne voulait pas démarrer par l’avant cela pourrait lui faire peur … car le plaisir faisait parfois peur et Ju-kun le savait bien. Il prit la main de Mel, qui sembla céder, mais Ju-kun ne savait pourquoi il se faisait si obéissant tout à coup, peut être car il voulait que Ju-kun lui livre ses secrets. Prenant la main de Mel il la fit descendre, tout en la gardant bien fermement de peur que le Lapin se retire au dernier moment, le long de ses fesses qu’il caressait puis commença à lui faire caresser l’endroit qui chez lui aussi abritait un nectar, un lait pure et rai tel un miel divin que répandrait les dieux pour prouver leur amour à l’humanité. Ne voulant trop presser les choses Ju-kun ne lui fit que effleurer puis l’embrassa avec plus de fougue et de passion que jamais. Ju-kun appréciait énormément et à en juger par le regard de Mel celui-ci n’était pas malheureux de ce qui se passait non plus.


« Tu me fais confiance ainsi nous allons bientôt pouvoir nous aimer mais dis moi si tu veux que l’on continue ainsi tendrement ou si au contraire tu souhaiterais maintenant que les choses s’accélèrent. Je suis à ton service, celui de ton plaisir et du mien. Parles j’obéirais ».


Cette soumission l’étonnait lui-même mais ce corps l’attirait, il voulait l’aimer et que ce corps l’aime aussi et ne pouvait plus résister à la tentation alors il devait tout faire pour que Mel veuille continuer sur le chemin de l’amour. Sinon … que ferait-il ? Il ne le savait pas et se demandait presque si il ne le prendrait pas avec force attendant qu’il cède se rendant compte du plaisir et de la joie que pouvait lui procurer Ju-kun. Mais il voyait mal Mel protester, il semblait si satisfait et commença donc à le lécher le long de la barque divine qui allait l’emmener vers l’au-delà et les hauts ciels bleu ou jouent et s’aiment les divinités.

Ju-kun consommait maintenant son amour avec passion et la peau de Mel se substituait à son désir. Il était le prolongement même de son amour. Il l'aimait pouvait lui faire tout ce qui lui plaisait et le corps du petit lapin se laissait faire sous les gestes experts du maître qui lui apprenait tout. Ju-kun continua de caresser Mel, en l'embrassant et le caressant sur les endroits les plus personnels de son beau corps.

La passion n'attendit plus les deux hommes s'aimèrent comme jamais aucun n'avait aimer. Le plaisir se faisait bruyant et des gémissements éclataient de leur jeunes corps. Ju-kun souriait à regarder ainsi Mel prendre du plaisir. Lui qui avait semblé si réticent au début se laissait maintenant faire sans réagir, sans objecter quoi que ce soit. Le plaisir n’en était que plus intense, ce petit jeu de refus au début avait plu au Chef de Clan qui voulait maintenant remercier le petit lapin pour qu’il se souvienne à vie du jour ou Ju-kun l’avait effleuré avec passion et amour.

Ju-kun fatigué des préliminaires décida alors d'enseigner le fondement à Mel. Il voulait l'aimer et aller au bout de son amour jusqu'a ce que le barrage laisse se déverser une eau pure et cristalline.

"Tu dois me faire confiance je vais maintenant t'enseigner ce que tu dois savoir. Laisses moi faire tu n'auras pas mal et après tu feras de même et alors je t'aurai aimé autant que tu le mérite".

Ju-kun retourna tout en douceur le petit lapin qui se retrouvait sur le ventre. Ses formes étaient parfaites. Ju-kun commença à lécher le bas du dos de Mel, caressant avec amour ses petites fesses douce et claires comme la soie blanche qui recouvrait le lit. Il remonta alors avec douceur le long du petit lapin, laissant sa barque effleurer sa peau encore vierge de toute souillure. C'est alors que Ju-kun décida d'enseigner tout à Mel. Il s'introduisit avec douceur et opéra un léger va et vient tout en mordillant et léchant l'oreille de Mel. Tout en continuant à l'aimer il le caressait de ses mains pour que le petit lapin prenne le maximum de plaisir sensuel. Alors l'artifice éclata, tel le jour de la fête national et le plaisir se fit entendre. Il hurla, lâcha son amour et laissa son sentiment se déverser en léchant tout le temps le petit lapin qui semblait de même avoir apprécié le spectacle.

"Voila maintenant c'est à toi de m'aimer. Tu dois me faire plaisir et par dessus tout te faire plaisir. Laisse les barrières céder sous la pression de l'amour et alors nous serons unis à jamais".

Il l'embrassa éternellement, mêlant sa salive à la sienne avant de dire:

"Je t'aimerai éternellement".





[désolé pour le retard et la taille du message mais la passion se fait sentir et il y a une acceleration dans la relation ^^]

Mel s'était abandonné à lui, le plaisir l'avait corrompu, ils ne pourraient plus s'arrèter.
Sa gorge se dénouait, laissant échapper sa voix, et, malgré la peur et l'appréhension qui règnait en lui, son corps chauffait, brûlait même contre celui de son amour.
Il se sentait prisonnier de l'emprise que l'hybride avait sur lui mais prisonnier aussi des propres sentiments qu'il ressentait qui l'empêchait de s'enfuir.
Son corps devenait une prison de sentiments naissant en masse qu'il n'arrivait à exprimer qui le faisait souffrir, il devenait le parfait étranger de son coeur, Mel n'arrivait pas à gérer ses sentiments qui l'emportaient dans une confusion complète.
Et prendre du plaisir devenait une douleur qui transformait l'excitation en un sentiment de joie intense et de tristesse infinie.
Cette opposition créait au creu de son ventre une douleur agréable, un mal qui lui faisait tant de bien.
Mel avait abandonné ce combat durement mené contre l'amour qu'il reniait en bloc et se laissait peu à peu envahir par un espoir que sa raison s'efforçait de détruire mais que son coeur voulait croire et à ce moment précis où seules les mains de Ju-kun sur son corps tremblant pouvait encore le tirer de ce combat intérieur ses sentiments l'emportèrent, son combat se transformerait maintenant pour garder ce bonheur, cette joie auprès de lui.
Il se laissa retourner totalement appathique.
"Laisse-moi faire", "Tu n'auras pas mal".
Ces paroles résonnaient comme un air de déjà-vu.
Melwasùl tremblottait, de peur, de désir, d'amour, d'angoisse.
Ces mains parcourant son corps lui faisait perdre toute logique, l'empêchant de réfléchir posèment, il avait beau forcer à chercher au plus profond de lui-même, cet éternel noir recouvrait ses souvenirs, des brides de paroles, de gestes passaient furtivement éclairant le noir si paisible comme un éclair en pleine nuit et une voix singulière lui martelait les tympans, voix qui se répétait en boucle comme un letmotiv:
"Tu vas devoir être fort après cela, terriblement fort."
Puis le noir revenait recouvrant totalement les silhouettes difformes qu'il voyait.
Ses mains attrapèrent fébrilement l'oreiller dans lequel il enfouit sa tête.
L'hybride sentit une décharge violente le traverser, l'intrusion lui fit mal mais le même sentiment que précédemment l'envahissait.
Une douleur qui se muait en plaisir mais qui stagnait sur un fond de peur régissant actuellement son coeur.
Mel était perdu dans les méandre de son âme et les silouhettes qu'il essayait de distinguer devenait de plus en plus clair mais plus ses souvenirs s'éclaircissaient plus il voulait s'enfuir, revenir à Ju-kun et le plaisir le ramenait sur le lit où ils unissaient leur coeur et leur corps.
Son mustisme refit place, il n'arrivait plus à parler, les battements de son coeur s'accèléraient et le petit lapin enfouit sa tête au plus profond de l'oreiller quand il sentit la fin du désir de l'hybride se rapprochait, tout s'accéléra, les mouvements de ses hanches, sa respiration..
Sa tête tournait et la délivrance fut accordé à Ju-kun.
Mel avait encore chaud, très chaud, si chaud, ses pommettes le brûlait, sa tête s'était tourné sur l'oreiller pour qu'il puisse respirer un peu et il retira lentement son bassin pour venir laisse tomber tout son corps contre le matelas, sa peau encore proche de la fusion était traversée de frissons dû au changement d'état de l'hybride.
Il haletait, il avait mal, des larmes lui piquaient les yeux mais il ne voulait pas pleurer car il l'aimait son coeur hésitait encore à pleurer de cette raison mais l'expérience qu'il venait de vivre fit office de juge et quelques larmes s'échappèrent.
Sa vue était troublée par les chaudes larmes qui se déversaient sur son visage, Mel ne put que tendre les bras en direction de son colocataire pas vraiment sûr de celle qu'il prenait pour sa vie,la seule chose qui l'importait vraiment était de rester à ses côtés.

"Ju....kun...."

Son regard minéral encore empli de larmes se tourna vers celui de son aimé.
Un maigre sourire lui fut offert et ses lèvres touchèrent les siennes pour u baiser fraîs, doux, presque chaste.

[encore désolé au moins 10 517 fois ]

L'hybrid avait attendu la réaction du petit Melwasul avec impatience. Il était conscient de la lâcheté de son agissement, ce qu'il avait fait il ne pouvait pas le regretter juste le constater. Il se rappelait cette nuit torride ou leurs deux corps avaient fusionné, ou le petit Mel encore mal assuré avait pris goût à la chaleur d'un corps, au frémissement d'un amour nocturne, à la soie contre son corps, à la caresse de deux peaux s'effleurant. Il n'était pas heureux de ce qu'il faisait mais bien que cela il ne savait comment s'en sortir. Il regardait le jeune hybrid.

Malgré son apparence fragile, il avait réussit à lui offrir une nuit inoubliable et cela il ne pouvait le nier. Ce corps semblait l'appeler à lui et il hésitait à répondre une nouvelle fois à cet amour. Jamais il ne s'était senti aussi faible. Aussi désiré et surtout jamais il n'avait ressentit de sentiments jusqu'alors.

C'est sans doute cela qui l'avait poussé à repousser le jeune Mel, cette peur de l'inconnu, d'aimer quelqu'un non pas pour son corps mais pour lui même. Cette peur de l'attachement, de s'engager sur une voie dont on ne peut sortir qu'avec difficultés. Il ne voulait pas aimer, être aimé, il ne désirait qu'un amour celui de son frère.

Mais l'expérience était tentante. Il espérait presque voir le petit hybrid couché à ses pieds le suppliant puis lui sautant dessus pour tenter de le garder. Mais point de tout cela, il se contenta de lui répondre "On a fait ça à cause de la saison, rien de plus, ne te sens pas plus coupable de ce que l'on a fait que tu ne l'es."

Cette froideur étonna Ju-Kun, bien sur que si il était coupable, coupable d'être lâche, coupable de ne pas vouloir aimer. Il se demandait comment faire, que dire, il ne pouvait coucher une autre fois avec par le simple plaisir de sa compagnie; Cela n'aurait pas été correcte, qu'il souffre lui oui, mais qu'il fasse souffrir Mel non! Voilà il pensait déjà comme un homme amoureux.

Tourmenté, arraché entre ses pulsions il se demandait comment faire. Dans un élan, peut être inconscient, il attrapa Mel, l'emmena à lui et l'embrassa avec amour. Ce baiser n'avait rien à voir avec ceux de la veille, il avait le goût de ceux qu'on ose donner, le goût d'un amour profond et beau, celui de l'Amour.

Pour se justifier il se contenta de dire:

"Il faut oublier ces mots. Il faut oublier les mots. Les paroles que j'ai dit ne sont qu'illusion, ne sont que trompe l’œil. Tu dois me croire je t’aime. Mais cet amour me fait peur, il faudra que tu sois patient, parfois je te rejetterai sans raison, d’autres fois je t’aimerai avec chaleur mais en tout temps, dans le doute comme dans la joie sois assuré de mon amour délicat ».

Ne pouvant plus tenir il appliqua à nouveau ses lèvres sur celles de Mel. Il l’avait enfin trouvé l’être qui lui permettrait de se transcender, d’aimer enfin dans la clarté et la bonté de son âme un être au moins autant que celui-ci pouvait l’aimer.

« Tous les mots, toutes les démonstrations sont inutiles, je t’aime entends moi bien sur ce point et je ne saurai supporter que tu t’offres à un autre. Désormais tu n’es plus qu’à moi, un corps à moi, mon corps, nous ne sommes pas deux mais seulement un, un être beau, tendre qui s’aime et qui aime. Prouves moi ton amour ou détournes toi de ma vie à jamais. Je ne te demande aucun sacrifice si ce n’est celui de t’offrir à moi ».

Ju-Kun était étonné de ce qu’il avait pu dire, mais il avait laissé parler son cœur et pour une fois il ne s’en voulait pas. Il aimait et espérait l’être en retour comme dans ces contes ou chacun trouve l’âme sœur, celui qui l’attendait depuis la nuit des temps pour enfin vivre, enfin souffrir d’un amour immortel.

« Je t’aime et seule cette vérité subsiste comme indubitable. Prouves moi ton amour en retour et je resterai à toi pour l’éternité ».

[Désolée 10518 fois... J'étais un peu débordée..]

Mel n’en revenait pas, chaque parole que Ju lui susurrait semblait irréelle, comme un lointain rêve, pendant des mois il avait vécu dans la parfaite lutte contre ses sentiments, contre ses rêves, transformant ceux-ci en respect de la personne qu’était son chef, justifiait ses regards prolongés par le même fait. Toutes ses heures accumulées, il l’aimait tant, toute raison possible de l’oublier était à présent révolue, il le voulait pour lui, à ses côtés, comme il l’avait toujours voulu comme il l’avait toujours souhaité, que ses rêves deviennent enfin réalité. Il n’osait y croire, on lui avait toujours parler d’amour avec intérêt, en état de cause, en désespoir, jamais Ô grand jamais, il n’eût espéré que l’amour puisse être une chose aussi belle, il l’imaginait avec mélancolie, un sentiment d’une grande tristesse mais la souffrance que l’hybride avait pu éprouver était si faible à côté de la formulation de ces mots qu’il avait tant et tant espéré, il avait passé tant de temps à rêver à cet amour que de le voir se créer lui semblait invraisemblable, Mel se sentait au plus profond d’un rêve et n’osait se demander s’il allait se réveiller pour ne pas casser la magie. Il vit même son aimé s’approcher et l’embrasser comble de l’extase pour le lapin qui ferma les yeux et attendit que les lèvres de son chef s’éloigne avant de les rouvrir et il constata que le même paysage était là, la moue timidement caché sous un visage sérieux et troublé de son chef.

« Se… Se pourrait-il que…? »

Mais il n’eût pas besoin d’attendre davantage Ju lui répondit sans qu’il n’ait à formuler sa question. Il voyait bien le mal qu’il avait à s’avouer lui-même, à la fois contradictoire et assuré de ses propos, il n’en était que plus touchant, Mel eût un sourire doux et bienveillant, il comprenait ce qu’il voulait, ce qu’il croyait sans failles, ne répondant que par le strict minimum par tout ce qu’il lui posait comme question se révélait enfin sous un jour nouveau.

A la fois retourné par tant d’aveux et flatté par un tel retournement de situation, il venait de connaître l’enfer et se retrouvait maintenant au paradis.
Melwasùl s’était résigné, avait rejoint les avis de la rare réciprocité de l’amour, il ne savait que faire, tout ce temps qu’il avait passé à refouler ses sentiments, lui qui était par habitude si extraverti, le jeune hybride semblait se retrouver au milieu d’un bal, invité par un prince qu’il n’espérait plus, après avoir passé un long temps adossé à une fenêtre opaque, on lui ouvrait les portes du paradis sur fond de musique idyllique. (ce moment sentimental est dû à Beauty and the Beast, bon moment pour l’écouter dis donc…-_-)

Emporté par l’ivresse de la musique, la beauté du moment, Mel ne se laissa pas submerger par ses dialogues intérieurs et répondit à Ju-Kun par une réponse on ne peut plus positive.

Il enveloppa le visage de son aimé avec des mains chaudes, les joues rougies par tous les aveux qu’il venait d’entendre et s’approcha tendrement de ses lèvres pour lui offrir un baiser chaste et amoureux. Ses lèvres ayant frôlé les siennes, l’hybride se recula pour venir observer son bien-aimé dans les yeux et fondre en larmes.

« Je serais à toi, je t’aime, ne me promets pas la lune, ne prétends pas que tu ne me feras jamais pleurer, promets-moi seulement de m’aimer de tout ton cœur et de toute ton âme en dépit des difficulté que nous pourrions rencontrer. »

Le jeune se blottit tout contre le cœur de celui qu’il aimait, rougissant de plus bel, constatant qu’il était encore nu, même si relater les évènements de la soirée passé avec lui était encore loin dans les brumes qui enveloppait son esprit suite à tout ce remue-ménage dans son cœur.

Il se serra du plus fort qu’il pouvait, jusqu’à étouffer presque, son nez caressant doucement le creux de son cou où son visage était venu chercher refuge pour lui cacher ces larmes de joie. Il n’y croyait plus, la Terre s’était effondré, son cœur était encore serré de la déception qu’il avait dû endurer à son réveil et il vivait un renversement terriblement doux. Il ne sentait plus senti aussi aimé depuis, depuis… Il avait beau chercher, il ne s’était jamais senti aussi aimé et bien qu’en cet instant. Ses doigts se refermèrent doucement sur le torse de l’hybride, il déposa un tendre baiser à la naissance du cou de son colocataire et ferma les yeux une dernière fois, de peur que tout ceci ne soit que le rêve de sa vie.

Mel avait une envie indescriptible de lui crier qu’il l’aimait depuis le premier jour, de lui crier qu’il n’avait jamais aimé personne comme lui, son étreinte se resserrait à la douleur qu’il éprouva de toute cette frustration accumulée pendant les quelques mois qu’ils avaient partagés, de ne pas pouvoir le toucher, de ne pas pouvoir lui avouer.

Le lapin s’éloigna du seul périmètre de sécurité qu’il avait sur terre, se détachant à grand peine des bras de Ju-Kun pour venir le regarder droit dans les yeux une main posée sur sa joue.


*Je vais t’avouer un grand secret, je t’attendais depuis tellement plus longtemps que mon temps de vie, tant de millénaires pour arriver jusqu’à toi, que tes mains se referment sur mon visage, je sais pourquoi je respire même si je ne respire plus en cette seconde, je vais te dire un grand secret, il est plus facile de mourir que de vivre, c’est pourquoi je vivrai pour toi, mon amour.*

Car tous les grands amoureux citent Aragon sans le savoir, ou en le sachant.