Jours de boulot.

Ce matin n'était guerre différent des autres. Yala partait de chez elle a 7h30 pour arriver a son travail a 8h, les rues était bondées des gens qui eux aussi allait a leurs bureaux et l'air était encore froid. Les rares rayons de soleil qui commençaient a apparaître réchauffait le visage de la jeune femme qui se dirigeait, dossier sous le bras vers son lieu de travail. Tout était comme a son habitude, tout? Enfin presque. Aujourd'hui elle avait été affectée à une autre filiale du groupe pour lequel elle travaillait. Elle devait se rendre a un nouveau studio plus près de chez elle; ce qui l'arrangeait a vrai dire. D'un pats déterminé et allant de l'avant, elle se mélangeait a la vague urbaine qui remplissait les rues de la ville. Comme à son habitude, elle portait des vêtements légés et courts, une tunique blanche aux bords brodés de bleue avec un châle à grandes mailles rose clair. Ses cheveux était détaché mais c'était fait une petite natte sur le coté gauche. Ses oreille était paré de différent bijoux typique de son village et a ses poignés glissaient de nombreux bracelets.
Elle arriva enfin devant le studio. Le bâtiment était immense. Elle poussa la grande porte vitrée et entra timidement, regarda de gauche a droite que personne ne la remarque. Elle voulait rester discrète et ne pas attirer l'attention. Calmement elle marchais dans les couloirs, passa devant l'accueil, vide, et se dirigea vers l'ascenseur.

"D'après ce qu'on ma dit, je dois aller au troisième étage."

Elle soupira.

"Je me sent pas a laisse...je vais me faire remarquer...."

Elle appuia sur le bouton pour monter et attendit que l'ascenseur arrive jusqu'a elle. Tout était calme, apparemment il n'y avait encore personne ici. Peut-être était elle la première arrivée. Ce devait sûrement être ça; elle avait horreur d'être en retard et arrivait souvent en avance. Mais elle n'y pouvait rien, elle était ainsi. Elle commença à fredonner une chanson.

[Attention aux petites fautes, ne t'inquiètes pas c'est moi qui suis chiante en orthographe, rien de plus ]

Adonis était une fois de plus en retard au studio, sa secrétaire l'avait prévenu du moins avait laissé un message vocal sur son portable pour lui dire qu'il avait rendez-vous avec une nouvelle assistante, cela l'aurait grandement soulagé de savoir cela... S'il ne l'avait pas appris le matin même en écoutant par hasard ces messages...

Du coup, à sa grande habitude, il était arrivé en retard, enfin pas tant que ça vu qu'il s'était un peu dépêché.

Le problème c'est qu'il se sentait à présent très mal. Pas pour une quelconque maladie, certes non, à l'approche du défilé-six mois près mais bon-il ne se permettait que de l'anxiété et encore, son mal-être était dû au fait qu'il soit mal habillé, mal coiffé et qu'il est une tête de déterré.

Bien sûr pour toute personne normale ou était le problème.. Nulle part mais pour Adonis, cela se résumait à une sorte de... Inexpliquable selon le styliste, une gêne personelle du moins qui le mettait dans cet état, de plus du fait qu'il ait un entretien.

Il pénétra l'enceinte du studio, pas réellement animé ce matin, d'ailleurs, i ne l'était jamais en début de matinée.

*C'est injuste, c'est toujours moi qui dois me lever tôt...T-T*

Et il se plaignait encore, homme ingrat...
Heureusement pour lui, une demoiselle était là, elle cherchait apparemment à changer de niveau et avait appelé l'ascenseur.

"Attendez, s'il vous plaît."

Les portes s'ouvrirent et il atteint l'ascenseur à temps, ascenseur qu'il pénétra ponctuant son entrée d'un joyeux:

"Merci!"

Cela lui faisait tout de même plaisir de voir du monde le matin, bien qu'il ne connaisse absolument pas cette personne, ils allaient tout de même faire un bout de montée ensemble, autant être de bonne humeur.

"Vous montez à quel étage?"

[Et moi qui pensait que sa passerais inaperçue...]

L'ascenseur descendait lentement, même trop lentement. Combien y avait-il d'étages dans cette immeuble; elle n'en avait aucune idée. Mais d'après le temps d'attente, plus d'une vingtaine. Alors qu'elle fredonnait la chanson, les portes s'ouvrirent. L'ascenseur était plutôt grand avec une immense glace sur la droite. Une glace; cela plaisait à Yala qui se recoiffa un peu et remit sa tunique en place.
Alors que les portes se refermaient, elle entendit quelqu'un lui demandant d'attendre. Au dernier moment, elle appuya sur le bouton et les portes s'ouvrirent de nouveau. Un jeune homme grand et élancé, entra un sourire au visage. Il la remercia. La jeune femme lui fit un signe de la tête et un sourire un peu forcer.
"De rien."
Cette personne l'intriguait mais sans plus. Apparemment il avait l'air joyeux mais elle de son coté était plutôt anxieuse et distante, elle évitait de croisé le regard du jeune homme. Elle tenait son dossier devant elle comme pour marquer une limite entre elle et lui, comme pour créer un autre environnement.
"Moi?! Je vais au troisième étage. Merci."
Dans sa voie on sentait de la timidité mais aussi de la peur. Peur de quoi?? Tout simplement des inconnus. Elle se sentait toujours mal à l’aise en présence d'étranger.
Il appuya sur les boutons et l'ascenseur entreprit sa monter.
Un profond silence se créa. Elle leva les yeux puis les rabaissa de suite. Elle serrait sont dossier comme pour se rassurer et n'osait bouger ni une oreille.
Enfin, apres des secondes qui parrurent des heures, l'ascenseur arriva au troisième étage. Yala se retourna vers le jeune homme et le salua.
"Au revoir."
Puis elle sortie et s'enfonça dans le long couloir.

[Désolé du retard... ]


La demoiselle lui répondit d'une voix douce et d'après le styliste légèrement absente, elle semblait flotter presque.

*Mais moi aussi je vais au troisième étage...? Se pourrait-il que...*

Et avant d'avoir eu le temps de poser sa question, la jeune fille s'en alla sur un simple au revoir.

Sur le coup Adonis resta bête, les portes de l'ascenseur eurent même le temps de se refermer et il dût appuyer sur le bouton d'ouverture des portes pour pouvoir se rendre là où il devait aller.

Dans un long couloir, il marcha, longtemps, croisant d'autre couloirs, des salles, toujours excessivement vides ou inoccupées vu l'heure.

Adonis arriva enfin à une salle qui était reservé aux entretiens spécialisés pour ses futures assistantes.

Sa manager l'avait informé qu'il aurait un entretien le matin même pour une nouvelle arrivée. Sa décision seule incomptait mais pour Adonis de l'aide supplémentaire ne serait réellement pas de refus et Ly qui refusait toujours d'obtempérer.. Heureusement après l'entretien, son planning était presque libre, il en profiterait pour rendre visite à son mannequin...

Il s'installa derrière le bureau en attendant que la personne qu'il attendait arrive tout en repensant à l'oreille pointue de tout à l'heure.

*Le vent... Oui, elle est apparue comme le vent.*

[T'inquiète...apparemment mon perso fait peur...personne ne veut lui parler. Elle est si effrayante que sa...??]

Yala était littéralement perdue au milieu de ses immenses couloirs qui se croisaient tous, de ses innombrables portes qui se ressemblaient toutes et de ces personnes inconnues qui courraient dans tout les sens, des papiers et autres dans les bras.
Elle pensa au jeune homme qu'elle avait croisé dans l'ascenseur. Il avait oublier d'appuyer sur le bouton se son étage et n'était pas descendue au troisième; il devait avoir la tête ailleurs. A cette pensée un infime sourire apparut. Mais elle devait rester sérieuse.
Elle avançait, discrète et effacer, longeant un des murs pour ne pas gêner le passage. D'après la lettre qu'elle avait reçut, elle devait se rendre au bureau 314 à huit heure.

*308..310...312..314.*

Elle stoppa sa marche juste devant la porte. Elle remit ses cheveux en place, réajusta sa tunique, souffla un bon coup et tourna la poigner de la porte, entrant silencieusement. Elle la referma délicatement dérrière elle.

"Bon..."

Yala s'arrêta net. Devant elle se tenait le jeune homme qu'elle avait vu quelques minutes plus tôt. Son tresse fit un bon en avant. Elle lui avait à peine adresser la parole; elle avait du semblé froide et faire mauvaise impression. Elle n'arrivait toujours pas à le regarder dans les yeux.

"Bonjours monsieur. Je me nomme Tiane Yala et je viens passer l'entretient pour le poste d'assistante dans votre studio."

Elle le salua, se força a faire un sourire, légèrement crisper (ce n'était pas son genre de sourire sans raison) puis s'approcha du bureau et y déposa le dossier qu'elle avait prit avec elle.

"Je me suis permisse de vous apporter quelques travaux que j'ai exécuté dans mon école et l'ancien studio pour lequel je travaillais."

Elle fit deux pats en arrière et attendit poliment, debout, que celui-ci lui adresse la parole avant de continuer.

[Période de révisions pour le bac pour beaucoup. Sinon tu peux aller dire où t'as fait tes posts dans la partie topic pour que quelqu'un t'y rejoigne un jour.]

Adonis s'était tranquillement installé à son bureau et vu qu'il s'enniuaot très très vite lorsqu'il n'avait ni crayon, ni tissu entre les doigts il commença à lire la paperasse qui devait bien traîner là depuis des siècles.

Il y avait même des documents qui traitaient encore du contrat de Ly, il avait peur un instant en croyant que cleui-ci voulait résigner son contrat mais le document en question était beaucoup trop vieux.

Le styliste entendit frapper à la porte du bureau. Il se leva et vit réapparaître la demoiselle qui, un peu déroutée, entra, se présenta et lui annonca même que c'était elle qu'il attendait.

"Eh bien mademoiselle Tiane, je vous en prie entrez."

Son sourire semblait quelque peu faussé mais vu l'épisode qu'ils étaient en train de vivre, c'était compréhensible, Adonis lui, avait plutôt envie de rire mais il était respectueux de cette oreille pointue à présent toute stressé.

*Il y a une minute dans l'ascenseur elle était totalement naturelle, bien que timide mais là.*

"Vos travaux? J'ai hâte de voir ceci et que m'avez-vous donc apporté, montrez-moi tout cela."

Adonis avait hâte de voir ce qu'elle avait fait, voir les idées, les couleurs choisies, les tissus. L'oreille pointue avait touché à un bon sujet pour démarrer l'entretien, ça ne serait pas le sempiternel, quels sont vos motivations, et gnagnangnagna et blablablabla. Cela arriverait après, pour l'instant il aurait le droit a la partie intéressante.

En attendant que la demoiselle lui montre ce qu'elle avait apporté, il prit le dossier en mains et commença à le feuilleter.

[ XD désoler pour le retard!!!! Je suis lente à répondre parfois!!!]

Yala était tendue et tremblait légèrement? Cependant, elle n'avait pas le droit à l'erreur et devait combattre sa timidité et réussir à convaincre ce jeune homme de son talent, inventivité et lui montrer sa vision de la mode aujourd'hui. Le monde de la mode nécessitait concentration et anticipation. Elle devait le surprendre par ses créations et lui prouver qu'elle avait sa place dans le studio.

Sans plus attendre, elle entra dans le vif du sujet. A vrai dire cela la décontractait. Concentrer sur ses travaux elle en oubliait totalement le reste et ne se focalisait que sur cela. Quand le travail l'appelait, sa personnalité changeait; elle était comme plonger dans un autre univers, couper du reste.

Dans le dossier que tenait le jeune homme entre ses mains, étaient répertoriées toutes les créations de la jeune femme; photos, commentaires, croquis, échantillons de tissus, de couleurs et bien d'autres qui étaient a la base des compositions de Yala. Celui-ci regroupait les deux années de travaux de la jeune femme de son école de mode jusqu'a ses premiers travaux.

Dans le sac qu'elle avait prit avec elle, se trouvait une tenue; une de ses dernières créations pour la saison printemps/été. Elle le posa sur une table, l'ouvrit, en sortie un cahier et une tenue composer de deux partie; un pantalon et un haut. Elle posa la tenue à la droite du jeune homme et garda le cahier avec elle.
Sans attendre que celui-ci ne lui demande quoique se soit, elle commença a lui présenter sa création.

"Pour cette tenue, je me suis inspirée de l'Asie et de sa culture tout en y ajoutant une touche de modernité. Ainsi on obtient un ensemble mixte, un croisement entre deux idées le tout harmonieusement assembler et dégageant un esprit chic et glamour, sans être trop luxueux."

Elle ouvrit le cahier qu'elle tenait et lui présenta les différents éléments qui l'inspirèrent.

"Au niveau de la silhouette j'ai également penser a un mélange entre le largue et le moulant, l'ample et le serré. Pour rester dans cette idée d'opposition et de complémentarité. Les tissues sont tous légers et faciles a porter, pour une facilité de mouvement et une sensation de bien être surtout en été, pendant les grandes chaleurs. Les couleurs sont claires, douces, à la limite du pastel. Des teintes tel que l'ivoire, le lilas, le blanc, le tout souligner par le noir, un ensemble subtile et neutre a la fois, qui ne dénature pas le vêtement."

Après cette explication accompagner de commentaires via le cahier, Yala attendit la réaction du jeune homme.

[Mais non, prends ton temps, pire paresseuse que moi n'existe pas...]

Adonis feuilleta les pages, sans garnd intérêt au début avant que la jeune Yala ne vienne commenter le tout.

Et le styliste se laissa emporter par le flux de paroles distinctes et assurées, l'Oreille pointue changeait du tout au tout, dès qu'elle se mettait à parler de vêtements, ses paroles s'enflammaient, une assurance s'installait, elle en devenait presque différente.

Adonis connaissait bien ce sentiment, sa dévotion pour son travail était la même.

Décrochant quelque peu de son discours, il releva son visage et adressa un léger sourire à celle qui continuait d'argumenter ses oeuvres avec passion.

Quand bien même les capacités de Yala n'aurait pas été au top, il n'aurait pas hésité une seconde à l'embaucher, une simple entrevue comme celle-ci lui convenait, une première intuition lui suffisait toujours pour donner son verdict, il n'y avait rien aux yeux de l'homme, d'inchangeable.

Il jeta tout de même un dernier coup d'oeil aux vêtements en eux-même, pour voir si son style lui plaisait, vu qu'elle devrait travailler pour ses défilés, autant qu'elle soit familiarisée avec les goûts du styliste.

En résumé, il en retenait des contrastes peut-être trop prononcées pour son humeur matinale mais cela lui plaisait bien, les couleurs utilisées n'étaient pas non plus en reste.

Ses doigts frôlaient les pages, recherchant les textures de tissus utilisés, un second sourire satisfait apparut sur ses lèvres.

"Mademoiselle Tiane, je pense qu'il est inutile de poursuivre cet entretien."

Il marqua une légère pause, un sourire mesquin sur son visage, oui, il lui arrivait parfois de jouer les sadiques.

"J'aimerais maintenant vous montrer vos locaux et vous expliquer vos futures tâches."

Adonis posa son index sur le bas de sa joue, l'air ailleurs, en fait, il réfléchissait.

*Mais il faut tout de même que nous décidions des closes du contrat.*

La partie la moins amusante pour Adonis était bien celle-là, surtout et encore plus, quand sa manager n'était pas là...

Sur ce, il s'assit donc à son bureau, invitant Yala à s'asseoir en face de lui, espèrant que tout ce qu'il lui faisait déjà subir en choc émotionnel n'était pas trop fort.


"Par contre, il me faut vous demander vos horaires, pour ma part, je préférerais que vous travailliez le matin, c'est bien plus pratique pour moi et... Pour les autres formalités ma "manager" vous tiendra au courant."


Il laissait vraiment tout le boulot à cette pauvre femme qui faisait tout son planning celui de ses employés et parfois les évolutions de l'entreprise...

"D'ailleurs, acceptez-vous de travailler pour moi en tant qu'assistante indépendante? J'ai ommis de vous le demander."

La tension était à son maximum. La jeune oreille pointue ne savait comment le jeune homme en face d'elle allait réagir et ni m'aime si il allait apprécier ses créations. Elle était encore jeune et n'avait guerre d'expérience mais aimai plus que tout la mode. Le contact avec le tissu, les réflexions sur des nouveaux models, l'expression d'un sentiment a travers des vêtements; tout cela la rendait heureuse. Elle nota le sourire de l'homme mais elle ne savait que trop qu'il ne fallait jamais se fier a se que l'on voyait; la réalité n'est pas toujours comme on la perçoit a travers ses yeux. Bien évidemment un silence profond régnait dans la salle. A vrai dire dans n'importe lieu qu'aille Yala, ce silence était toujours présent. C'était son ombre, son amant. Il la suivit et ne la quittait jamais. Elle si était habituer depuis le temps, mais les autres avaient parfois du mal.
Enfin elle entendit la personne s'adresser a elle après un court entretient.

*Inutile de poursuivre...*
Ses yeux se baisèrent et un air triste apparut sur son doux visage renfermer.
*Je manque cruellement d'expérience ou alors aurais je dut plus sourire, ou plus argumenté...*

Yala poussa un soupir et remit ses cheveux derrière ses longues oreilles. Alors qu'elle pensait que c'était finie pour elle, ses oreilles vibrèrent au son d'un mot..." vos locaux". Elle redressa son visage et pour une des rares fois, un sourire illumina son visage. Elle se pencha, en signe de remerciement et écouta attentivement le jeune homme. Celui-ci l'invita à s'asseoir ce qu'elle fit bien évidemment, gardant sur ses genoux son cahier de créations. Elle fit un petit geste de la tête et plissa ses grands yeux bleues, l'air satisfaite et heureuse mais toujours renfermer.

"Sans aucune hésitation j'accepte votre position et ce serait même un plaisir et une chance de pouvoir devenir votre assistante."

Elle le remercia une nouvelle.
"En ce qui concerne les horaires, peu m'importe. On ne peut pas dire que je soit bousculée en dehors du travail..."

Elle reprit son air réserver pointé de tristesse. Elle essayait de montrer son bon coté, un sourire, de la sympathie, de la confiance ou tout autre mais cela était bien trop difficile pour elle.

"Quand commencerais je a travailler monsieur….monsieur… "

Ses joues prirent une teinte rose. Elle n'aimait vraiment pas passer pour ce qu'elle n'était pas, ici pour une tête en l'air. Elle l'avait lue sur le courrier qu'elle avait reçut mais elle avait beau chercher, rien ne lui revenait.

Sa petite farce marcha à merveille, elle tomba directement dans le panneau.

Adonis se disait pour lui-même qu'il était un méchant garçon et ça le faisait d'autant plus rire intérieurement. Par contre, le sourire qui s'en suivit ne lui fit point regretter d'avoir fait ceci, il avait vu sa future assistante se révéler un court instant, après, si elle y arrivait une fois sous le coup de l'émotion, elle pourrait le refaire il en était certain.

Il arbora un sourire déterminé et satisfait, cela lui faisait tant de bien de se sentir le patron.

Oui, Adonis avait quelque chose qui faisait que non seulement il faisait ce qu'il voulait dans son métier mais qu'il adorait faire semblant d'imposer ses idées. Ces personnes en ressortaient souvent grandies. Adonis était un adepte d'une certaine psychologie inversée.

C'était adorable la manière qu'elle avait d'être ainsi timide . A sa 'question' Adonis s'empressa de répondre:

"Galliano, Adonis Galliano, c'est simple à retenir, Galliano comme... Eh bien comme Galliano."

Adonis finit sa phrase en sourire d'auto-dérision, son humeur était réellement pitoyable mais il ne se refaisait pas. Le styliste rassembla tous les feuillets qui traînaient sur la table en un geste précis et dsitingué.

"Bien mademoiselle Yala, je vous laisse aller découvrir votre bureau et commencer à vous installer, je passerais un peu plus tard dans la journée pour vous faire signer le contrat, si vous avez diverses questions, n'hésitez pas à me les poser à ce moment. Aujourd'hui, vous allez rester ici la journée pour vous habituer un peu à votre tâche, ma manager passera vos voir pour les détails et plus tard je viendrais pour le résumé, malheureusement mon emploi du temps ne me permet pas de rester plus longtemps."

Il lui remit la clé du bureau 489 un léger sourire à l'appui, les bureaux étaient installés selon un ordre aucunement précis, cela rendait la tâche de les trouver beaucoup plus difficile. Il l'avait aidé en lui donnant un bureau de l'étage 3 tout de même.

Sur ce il s'éclipsa avec les feuillets, avant de s'arrêter net pour ajouter.

"J'aurais aussi besoin de votre C.V. ici présent pour en faire des photocopies, histoire de l'étudier plus longuement chez moi."

Il partit définitivement de la salle, laissant Yala face à son nouveau travail, il lui apprenait tout d'abord l'indépendance dans le travail et la prise d'initiatives, chose à laquelle il tenait beaucoup.