Je suis prêt à tout pour t'oublier...(Libre)

Son coeur avait battu tellement fort lorsqu'il avait traversé le hall de l'arcanite..il avait eu peur pendant un instant que Kylian découvre tout et lui hurle dessus.

Oui il était lâche..Oui il ne voulait pas affronter Kylian..Oui il ne voulait pas le voir en colère. Il ne voulait pas que peut être leur dernière semaine soit catastrophique...et pourtant c'était ce qui venait de se passer. Il avait ruiner toute chance de réconciliation. Il avait touché à son plus gros point faible. Il devait être fou de rage.

Ly ferma les yeux et s'enfonça dans la banquette et but son verre d'un traite.

Oui..Il avait dû même faire une crise cardiaque. Il le voyait déjà pâle comme un linge...Ses membres tremblant de plus en plus.

Il l'avait tuer.

Il commanda un autre verre, et regarda la foule qui se déhanchait...Ly respira calmement, et se leva pour aller se mêler à la foule e danser de tout son soùl pour oublier...

(Libre...Venez tous..Sauf Kylian et tous ses personnages Niark Niark)

[Mahh fallait bien que je te revoie, je suis pas grand fan des grandes fêtes...^^]

Adonis avait totalement oublié son projet de voir son mannequin dans l'après-midi, il avait oublié, il avait totalement oublié quelle honte, oh oui, il avait honte, il était venu noyé tout ça en boîte de nuit et il avait par la même occasion oublié à quel point il détestait ce genre d'endroit.

Cela lui importait peu, il fallait l'avouer il avait eu comme par habitude de journée sans planning et sans projet-omettons celui tombé à l'eau.- une journée m***ique.

Adonis relativisa, il était trop tôt pour passer chez Ly voir s'il était rentré, trop tard pour se ramener à sa fête en lui souhaitant l'air de rien un joyeux anniversaire.

Le styliste avait déambulé dans les rues de Morph, comme à chaque fois qu'il cherchait Ly il se retrouvait toujours dans un endroit où il y avait de l'alcool et de l'ambiance.

Mais il n'était pas dupe, il avait retrouvé Ly une fois mais là, par quel miracle, il aurait bien pu se trouver ici, alors que sa fête n'était absolument pas dans ce bâtiment, ça le déprimait, il voulait sérieusement arriver à travailler en bon terme avec ce mannequin plus que génial quant au plan du travail mais sur un plan social, ils passaient leur temps à jouer au chat et à la souris.

Adonis arriva au bar et commanda de l'alcool.

"Donnez-moi n'importe quoi, je m'en fous tant que c'est assez fort pour me faire oublier ma stupidité."

Le serveur s'exécuta, à croire qu'il avait une boisson "spéciale déprimés". Adonis but l'étrange breuvage et s'arrêta peu après, se rappelant à quel point l'alcool pouvait lui être néfaste, il n'avait pas envie de rentrer chez lui, il en avait marre, le défilé approchait et il n'arrivait même pas à convaincre le modèle le plus important d'essayer les habits prévus pour lui. Adonis n'était que trop stressé et il se sentait coupable de tout ce qu'il avait fait à Ly. Si seulement il pouvait au moins lui souhaiter joyeux anniversaire...

Exténué, il se lança sur la piste de danse, se fondant dans la masse, avant de se rendre compte qu'il ne savait réellement pas danser, de plus, il était habillé de blanc, couleur qui ressortait énormément en boîte de nuit.

Mais au fil du temps, il s'accoutumait à ce rythme chaud qui prenait tous les gens sur la piste.
Les danses devenaient de plus en plus intenses, provocantes, parfois très liés.

Soudainement, Adonis eut une sorte d'éclair, il avait cru voir Ly, il s'arrêta net de danser et posa une main sur son front, il se prit à rire d'un rire nerveux.

*Ben voilà que j'ai des hallucinations maintenant...*

Il se remit à danser de plus belle, tentant de fuir certaines demoiselles qui commençaient à beaucoup s'échauffer pour lui, et sans s'en rendre compte, il se dirigeait droit vers l'endroit où il avait cru aperçevoir son mannequin.

Et "comme par hasard", quelques minutes plus tard, un jeune homme vint se coller à lui, un jeune homme qui semblait pas mal bourré.

*Manquait plus que ça.*

Il baissa la tête et ne cacha pas sa surprise quand il vit Ly confortablement installé contre lui.

*Mais c'est pas vrai...Ly?*

Il voulait le voir mais pas comme ça, pas si vite et il ne tenait pas spécialement à ce qu'il soit légèrement sous l'influence de l'alcool.

La foule était bien trop compacte pour s'arrêter de danser, il s'approcha de son oreille et parla à voix normale pour que Ly l'entende.

"Mais qu'est-ce que tu fais là, tu devais pas être à une fête?"

Adonis le prit par les hanches, histoire d'être sûr qu'il ne s'enfuie pas aussi vite qu'il lui était apparu.

"Ly, ça va? Tu ne m'as pas l'air en grande forme?"

Effectivement, Ly totalement accroché à son tee-shirt dansait sensuellement contre lui mais il ne connaissait que trop les habitudes du modèle capricieux, là, il était vexé et il voulait oublier mais quoi c'est ce qu'il voulait découvrir.

"Viens on va discuter, la piste n'est pas le meilleur endroit pour entamer le dialogue."

Il le tira presque de force de la piste de danse pour l'installer à un tabouret du comptoir qui n'était heureusement pas bondé.

"Alors, dis-moi, qu'est-ce que tu fais ici, à cette heure-ci, aujourd'hui qui plus est!?"

Ly était devenu plus qu'animal et commençait à se pavaner contre lui comme une "pouffe"-pour être direct-.

*Et après on critique les hybrides...*

Les mains et le visage de Ly qui jouaient contre lui le faisaient frissonner, son souffle se déposant contre sa peau, n'arrangeait rien à sa situation.

*Oh toi, tu viens d'avoir une déception amoureuse...*

Et encore pire, il s'était rebellé pour partir de la piste de danse. Là, Adonis avai presque l'impression de faire de la garderie sous fond de musique.

Mais son mannequin avait bel et bien décidé de jouer à l'énerver et si il continuait, il allait réussir, en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire.
Celui-ci pour couronner son attitude reprit de l'alcool, avant de grimper sur le comptoir, sans trébucher -Dieu merci- et d'y trémousser ses petites fesses.

Et, voyant la moitié de la boîte de nuit, danser au ralenti et déshabillait Ly du regard, Adonis ne prit pas vraiment le temps de converser pour lui faire prendre raison, enleva son manteau et déploya ses ailes pour aller chercher son mannequin.
Il avait horreur de devoir faire ce genre d'interventions et encore plus de montrer ses ailes mais il n'allait pas faire le barbare à sauter surle comptoir et revint au sol, sa prise sa débattant dans ses bras.

Apparemment, Ly ne l'entendait pas de cette oreille et voulait continuer à aguicher les autres hommes et femmes. Vu les regards conquis qu'elles lui lançaient, cela n'avait aucun doute.

Arrivé de nouveau au salle, il rassit Ly sur le haut tabouret, plaquant ses mains sur ses épaules pour éviter que le jeune homme ne s'enfuie de nouveau.

"Ly, tu es affreusement bourré, si tu agis de nouveau de manière irréfléchi, je n'hésiterais pas à t'emmener ailleurs de force jusqu'à ce que tu desaoules."

Il passa ses mains jusque dans son cou et repartit sur ses épaules afin de commencer un massage qui avait pour but de le calmer.

"Maintenant, dis-moi pourquoi tu as autant bu."

*Mon dieu, moi aussi il faut que je me calme. Ly, tu n'es qu'un inconscient, si même moi tu arrives à me rendre dans cet état, qu'est-ce que tu aurais fait à un parfait étranger.*

Mais Ly n'avait pas décidé de s'avouer vaincu pour autant et c'est en un rien de temps qu'il retourna la situation à son avantage. Ses propos devenaient d'un vulgaire indéniable, ses gestes n'étaient plus à la limite du provocant mais en plein dedans, il avait décidé d'attirer Adonis tout contre lui, Adonis qui se laissa faire pour tenter de reprendre avantage, quelque peu exaspéré par l'attitude de son mannequin.

Sous-estimant Ly qu'il savait pourtant telle une tigresse face à de la chair fraîche à l'approche d'une proie potentielle, il se laisa surprendre par un baiser bien trop intense pour qu'il n'en reste pas figé.

C'est d'ailleurs ainsi qu'Adonis se laissa entraîner -malgré lui- sur la piste. Les danseurs formaient une masse compacte se mouvant et diffusant une chaleur bien trop animale pour laisser de marbre qui que ce soit.

Adonis bougeant peu, voulait reste à proximité de Ly, il le laissait le toucher où il voulait, son torse ses fesses, ses épaules, ses bras, son cou, ses lèvres même, les laissant fermées il laissa la langue de Ly s'amuser avec elles.
Mais quelque chose qu'il n'allait bientôt plus pouvoir supporter et s'il continuait, le styliste était vraiment mais alors vraiment mal parti, c'était si Ly continuait de jouer avec ses oreilles.

Adonis faisait preuve d'une sensibilité immense sur ce domaine, rien ne pouvait lui faire perdre ses moyens plus que ceci. Il était rare qu'un étranger se mette à jouer avec cette partie de son corps mais cet incident n'était dans le fait, pas réellement la faute de Ly, vu qu'en principe Adonis s'était laissé faire mais pour sa propre survie Ly devrait arrêter. Adonis était peut-être raisonnable mais il avait des pulsions et s'il se retenait trop, il était bien pire, le styliste refusait d'être ainsi face à son modèle, il lui fallait se modérer.

Il plaqua sa main contre le torse du mannequin pour l'éloigner de lui avant de se rapprocher violemment, enserrant ses poignets.

"Ecoute-moi Ly, si tu ne te surveilles pas un peu, il pourrait t'arriver des choses que tu regretterais, je ne tiens pas à t'enlever de force mais je refuse que tu te rabaisses une seconde de plus ici, avec ou sans ton consentement, je t'enlève!"

Il souleva l'androgyne aussi léger qu'une plume -bon soyons, réaliste, qu'une robe de bal- et le colla sévèrement contre son torse pour qu'il arrête de se rebeller.

Sur ce, il quitta ce bâtiment pour l'emmener dans un endroit plus calme en espèrant qu'il ne soit pas infernal durant tout le trajet, enfin, il pouvait espèrer... Adonis était réellement imposant, portant le maigre corps dans ses bras et lorsqu'il eut franchi la porte et que le bruit se fut légèrement dissipé, il rajouta:

"Et ne touche pas à mes oreilles si possible, il en va de ta survie."

Adonis avait détourné la tête, rouge comme une pivoine, il lui aurait tout de même été dur de résister à ce que Ly lui avait fait et l'effet était encore là. Il ne voulait pas d'un futile merveilleux dans une boîte de nuit entouré d'étrangers, face à quelqu'un de totalement bourré. Si encore cela venait de lui peut-être mais pas dans les conditions précises que constituaient la précédente scène.

Le styliste prit la direction du parc, maintenant toujours fermement le saoul contre lui, il l'empêcherait d'y retourner, coûte que coûte.

==> Le Parc.