Combien de vetement ? bah une valise entière?

L’Haibane sourit largement et se mis à avancer dans la rue de droite en réfléchissant a la ou il allait se rendre il répondit a la petite par une voix calme et posé presque content de faire quelque boutique, c’était plus amusant de les faire a plusieurs que tout seul c’est sur et puis après tout cela lui plairait beaucoup plus. I.

Dans ce cas si mademoiselle veux bien prendre la peine de me suivre.

Il passait devant des magasins réputé pour être des attrapes nigaudes pour adolescente en manque de nouveauté.

Ce genre de magasin, je n’en ai rien à redire. Mais achète des vêtements la dédiant et au bous de une semaine il est craquer ou alors il est massacré par le lavage ou encore il est trop petit, c’est bien pour une ou deux soirée au delà le vêtement est complètement mort mais crois moi on va trouver beaucoup mieux.

Ils arrivèrent face a une grande gallérie marchande basé sur les plans des galléries la Fayette a paris il parait d’après un architecte humain peut importe. Juste en face un magasin de Haute couture ou en réalité on trouvait tout vêtement mais plutôt cher il fallait le reconnaître.

Je connais un magasin de très haute ligné qui fait des vêtements d’une qualité remarquable et puisque tu veux faire un shopping autant en faire la ou il sera le plus beau et le plus somptueux ! Au moins leurs vêtement tiennent bon crois moi et puis je suis sur que tu apprécieras leur Couturier, c’est un haibane comme moi.

Il serra la main de la petite et tira un peu en arrière pour la faire s’arrêter car un tramway passait devant eux et elle ne l’ait pas vue. Il sourit et ils reprirent la marche en entrant dans le magasin il aperçu au loin un haibane qui devait être un vendeur probablement il s’approcha en traversant les premiers niveaux celui-ci était affairé à trier quelque chose toujours la petite Oreille pointue dans sa main était ancré.

Excusez moi monsieur vous travaillez Ici ? ca serait pour la demoiselle vous auriez quelque idées, voyez vous elle a besoin comment dire pour faire simple. Bon admettons elle voyage demain elle n’a rien a mettre dans sa valise aider moi a lui faire une valise complète s’il vous plait je sais que ma demande peut être bizarre mais c’est une drôle de situation et ne voua inquiétez pas j’ai de quoi payer.

Il regardait l’Haibane qui lui rappelait étrangement quelqu’un peut être c’était le créateur Adonis Galliano mais il ne dit rien sur le coup de peur de passer pour un idiot devant la petite enfin bon. Il se tourna vers elle et lui lança amicalement.

Tu vas voir en moins de deux minute il va te sortir des vêtements que tu va adorer on va te faire tout une garde robe en moins d’une heure j’espère que tu a les idées claires !

Puis son regard retourna sur le vendeur. Il lui disait vraiment quelqu’un ! C’est dingue Lund venait toujours acheter ses fringues ici toute ses chemises tout ses vêtement était signé de ce magasin et de se créateur mais pourquoi se visage lui disait quelque chose ? Peut être c’était réellement ce fameux styliste

Adonis affairé à ne rien faire, occupation primordiale pour la "concentration" du styliste vit deux clients potentiels débarquer dans son magasin.
La flamme s'alluma soudainement.

*Client...*

Adonis se précipita pour les accueillir, il écouta ensuite les paroles de l'Haibane, Aodnis jeta donc un coup d'oeil à la petite oreille pointue qui l'accompagnait.

"D'accord..."

Le styliste commença à réfléchir et à imaginer quel style de vêtements pourraient convenir à la demoiselle.
Il avait une petite idée de ce qui pourrait convenir.

"Si vous voulez bien me suivre, il vaut mieux nous rendre au niveau 2 qui conviendra mieux à sa taille."

L'oreille pointue fine comme un chat serait bien plus à l'aise dans des vêtements d'adolescente.
Adonis les dirigea à sa suite vers le niveau deux, une marche à motner, effort suprême...

"Maintenant Demoiselle, il me faut savoir quel type de vêtement vous plaît?"

Adonis scruta encore un peu la jeune fille, il avait déjà une petite idée des tons qui lui iraient restait à savoir quel style elle préférait adopter.

"Vous avez un style de prédilection, une préférence."

Le styliste verrait bien sur elle des vêtements près du corps ou au contraire amples, elle avait l'air active mais du simple "sportwear" ne serait suffisant, il lui fallait du tissu vaporeux, des matières douces ou très agréables à porter.

Obliquant dans la rue sur leur droite, l’Haibane et l’Oreille Pointue main dans la main passèrent devant des magasins aux vitrines plus aguichantes les unes que les autres.
Elle était émerveillé par tous ce clinquant ce brillant, ce futile et inutile mais attrayant étalage de vêtements uniquement et pour se pavaner.
C’était ahurissant le nombre de personnes entrant et sortant de ces « attrape-nigauds » tels des essaims de guêpes paraient de pacotilles brillant au soleil.

*Chez moi de tels habits auraient sûrement été mal vus, indécents peut-être, excentriques sans aucun doute, pas pratiques le moins du moins du monde, mais ici cela semblait être le lot quotidien.*

En observant mieux les gens autour d’eux elle s’en rendit réellement compte à quel point il semblait obéir à une règle vestimentaire tacite ils portaient tous des habits à la fois différents et assez similaires même si de prime abord elle l’ai avait trouvé différents et originaux. Il lui apparaissait à présent qu’en réalité il obéissait à une norme.
Celebrindal comprenait pourtant que ces vêtements tout de dorures, de perles et de froufrous puissent plaire mais comme le faisait très justement remarquer Lund, du premier coup d’œil un peu critique on pouvait voir à quel point cela ne valaient pas un clou.

Ils arrivèrent devant une galerie marchande aux dimensions impressionnantes devant l’architecture de laquelle elle resta bouche bée, elle écouta l’explication de l’Haibane quand à cette galerie à l’architecture époustouflante aux yeux de l’Oreille Pointue, préféra classé l’information jugée inutile dans l’immédiat dans la partie mémoire à court terme.
Mais ce n’était pas là qu’i comptait l’emmenait. D’après ce qu’il disait et les mouvements de tête qu’il avait pour la boutique se trouvant de l’autre côté de la rue, elle pensa que c’était dans cet établissement qu’ils allaient.
Elle prit donc l’initiative d’avancer vers le magasin une fois qu’il eut finit de parler.

Tout heureuse qu'elle était, elle traversa la voie des tramways sans y faire attention, elle ne savait même pas que de telles choses existait, elle fut donc plus qu'étonnée lorsqu'elle se sentit tirer en arrière sans ménagement par l'Haibane, ce qui lui arracha d'ailleurs un cri de protestation.
Mais
Elle resta figé sur place, tétanisée lorsqu'un courant d’air fulgurant passa à quelques centimètres seulement d’elle. Elle avait faillit se faire happer voir pire si l’Haibane n’avait pas eu la présence d'esprit de la tirer en arrière.
Quelle frayeur la submergea quand elle comprit à quoi elle avait échappée de justesse, si Lund ne l’avait pas retenu et presque fait tomber.

Encore un peu sous le choc, Celebrindal fut surprise et reconnaissante envers Lund de ne pas lui crier dessus pour son étourderie et son inconscience des dangers de la ville, se contentant de lui sourire comme pour lui redonner courage.

Elle s'accrocha un peu plus à sa main et resta le plus près possible de lui. Quand ils entrèrent enfin dans le magasin.

C'était si beau et immense, et magnifique, le lieu avait presque quelquechose de sacré par le silence qui y régnait, l'immobilité et la blancheur dominante et l'architecture de la boutique par paliers successifs, sa curiosité faisait renaitre son éxubérance, mais elle ne lâcha pas la main de l'Haibane est resta près de lui lorsqu'elle l'entendit s'adresser au seul être vivant en ce lieu.

Celebrindal resta quelques instants hébétée devant une telle apparition, face à eux se trouvait un haibane nimbé d'une aura de puretée blanche presque opressante, au regard expert et enflammé par la passion du métier.

*Quelle alliance époustouflante*

Si bien qu'elle n'entendit que d'une orreille distraite ce que lui dit Lund, ce n'est que lorsqu'il s'adressa à elle directement qu'elle se rendit compte qu'elle avait décroché et ne put lui répondre de façon hésitante :

"Euh...Oui."


Obéissant à l'invitation de l'étrange Haibane, ils le suivirent au 2° niveau uniquement séparé du premier niveau par une marche.

A la question de celui qu'elle prenait pour le vendeur elle réfléchit

*Mmmmmh, quel est mon style de vêtements préférés, ceux qui ne comptent pas chers à celui qui me les offrent de bon coeur.*

Elle y réfléchit un peu plus et lui dit, prenant un peu plus d'assurance au fur et à mesure qu'elle parlait :

"Eh bien, je dirais des vêtements avant tout pratiques, qui ne s'usent pas facilement à condition d'en prendre soin un minimum, un tissu qui respire et ne colle pas à la peau dès le moindre effort. A la fois élégant sans outrance et simple sans être banal. J'aurais tendance à préférer des teintes unis ou dégradés dans un même coloris et s'il y a des motifs qu'ils soit discret et harmonieux avec l'ensemble de la tenue, mais surtout pas des motifs tape à l'oeil aux couleurs trop bariolées."

Puis se rendant compte de sa témérité devant cet être qui lbizarrement l'intimidait, elle continua sur une plus petite voix presque un ton d'excuse

"J'espère avoir été suffisament explicite dans ma formulation pour vous aider à orienter mon choix."

Elle regarda à nouveau Lund, un pauvre petit sourire aux lèvres, elle s'en voulait d'être aussi dépendante de lui, elle avait du remords à être aussi heureuse de l'avoir avec lui, et se raccrocha à l'idée que dès qu'elle le pourrait se serait elle qui lui renverrait l'ascenseur et cela sous peu.
A cette pensée plus réconfortante elle put lui sourire pleinement en attendant que le vendeur ne revienne avec des vêtements correspondant aux demandes de ses clients.

L’haibane écoutait la petite qui était toujours aussi apeuré par le nouveau.

L’épisode des tramways l’avait un peu apeuré mais elle avait retourné sa joie de vivre quand il était entré dans le magasin.

Comme d’habitude elle avait embrassé du regard son lieu de sa petite taille et elle trouvait son sublime.

Lund aimait bien cette petite curieuse …

Il la regardait parler au « vendeur » et lui faire une longue et presque interminable description de ce qu’elle voulait. Heureusement Lund n’était pas du tout comme sa.

Il fallait que sa lui tape dans l’œil et il achetait ! Presque toute sa garde robe avait été fait sur des « pulsions » admirative.

Tien j’aime bien se rouge sang hop je prends.

Déjà son regard se mettait à parcourir les rayons qui le concernait il remarquait un rayon chemise pour haibane qui avait deux sublime chemise rouge sang et une qui lui plaisait a moitié noir et ‘autre moitié blanche comme ses ailes.

*Après la petite je ferai mon choix la bas.*

La petite avait terminé sa demande et déjà le vendeur tournait le talon pour partir chercher quelque échantillon.

La petite était très près de lui et presque collé a lui.

On aurait dit un petit enfant qui a peur du monde et qui se rattache a la seul chose qui le tiens en confiance son papa ou sa maman.

Il la regarda d’un regard très paternel et presque emplie d’amour la petite regardait droit devant elle et en se rapprochant d’une oreille il lui murmura.

Alors ça te plaie comme endroit ?

La petite tourna vivement la tète et ils se retrouvèrent presque nez a nez au sens propre du terme.

Un peu surpris de cette courte distance Lund s’écarta lent entement sans se détacher de son regard il regarda un peu autour de lui et ramena son regard sur elle et ajouta.

Au moins tu sais ce que tu veux toi c’est bien.

Il rigola d’un rire clair et bref sans qu’il soit trop fort pour déranger le silence plombant des lieux.

Moi tout mes vêtements je les achète sur un coup de tète tu verras !

[Sous le couteau de Celebrindal, je réponds... ]

Cette jeune fille était vraiment débordante d'énergie...
Mais cela ne faisait que contribuer au bonheur du styliste qui allait pouvoir exercer une de ses grandes activités, improviser une garde-robe.

"Je vais aussi essayer de vous trouver des vêtements de soirée, si vous accompagnez monsieur, je pense qu'il vous faudra l'élégance d'une princesse, ici, ce ne sera pas difficile."

Il avait dit ces mots animé d'un sourire, tout en fixant l'Haibane qui ne lui inspirait que de bonnes choses, comment pourrait-on détester quelqu'un qui nous fait vivre?
Le styliste avait bien remarqué que les vêtements qu'il portait n'était autre que ses propres vêtements.

"Mademoiselle, si vous voulez bien me suivre."

Adonis s'adressa à la petite oreille pointue pour rechercher les vêtements plus femmes des tailles d'adolescente, car il faudrait lui trouver ce qu'elle recherche, il s'en ferait un plaisir et un devoir!

"Nous allons chercher cela par 'catégorie', ce sera plus rapide!"

Il se mit à farfouiller un peu, invitant la jeune demoiselle à le rejoindre et tira enfin le premier bon 'numéro'.

"Nous allons commencer par les habits usuels de printemps."

Il mit alors dans ses bras, un tee-shirt à manches courtes vert clair en soie avec un décoletté en forme de V, par lequel passaient des rubans de satin du même vert finis par des clochettes.
Puis il prit un pantalon en toile de jean, un vieu tissu des terriens qui avait fait son bout de chemin, un jean tout simple, évasé au abs des jambes, avec quelques chaînettes d'argent en guise de ceinture, ou quelques étoiles du même matériau scintillaient.

"Essayez déjà ceci, ça me servira de base pour la suite."

Il posa une main sur son omplate et de l'autre il lui indiqua la cabine la plus proche et s'adressa ensuite au jeune homme.

"Si vous désirez l'accompagner pour être le premier à voir la 'métamorphose."

Eh oui, ses cheveux roux ne pourraient être mis en valeur que par ce genre de coleur, des pastels, des couleur d'eau, de l'argenté ou des vêtements sobres comme un bon vieux jean ou une jupe en daim.
Adonis espèrait seulement que ce serait les bonnes tailles, il commençait à se faire vieux pour les deviner.

*24 ans et déjà un incapable.*

Son échec de la dernière fois de s'être trompée d'une demi-taille pour du vinyl l'avait marqué.

Alors ça te plait comme endroit ?

"Oh oui..." lui répondit-elle du tac au tac retournant si brusquement son visage vers son interlocuteur qu’elle se retrouva nez à nez à lui, et c’était peu de le dire.
À cette distance son regard plongea dans celui de l’haibane elle pouvait en admirer toutes les nuances.
"Ça me plaît beaucoup" Reprit-elle sur un rythme plus lent presque un murmure sans pour autant détacher son regard de celui de l’Haibane toujours posé sur elle mais se reculant au fur et à mesure.

Elle revint à la réalité en entendant le petit rire bref de Lund qui reprit la conversation là où il l’avait arrêté.
Au même moment le vendeur l’invitait à le suivre afin de choisir sa future garde-robe.
Elle se décida finalement à lâcher la main de Lund pour rejoindre l’énigmatique Haibane qui avait déjà trouvé un ensemble à lui faire essayer.

Observant les vêtements qu’il lui avait choisi pour commencer, elle fut ravie de voir les habits en questions, la matière constituant le haut avait vraiment l’air douce et agréable, et le bas était comme elle l’avait désiré à la fois simple et sophistiqué .

Il lui indiqua la direction des cabines d’essayages et ne se faisant pas prier, elle s’y rendit, espérant que Lund qui était parti à la découverte des chemises du 3° niveau accepte l’invitation de l’autre à venir voir comment lui irait les habits, dès qu'elle aurait fini de les enfiler.

Elle arriva rapidement à la cabine la plus proche, y entra et referma tout de même le rideau derrière elle. Elle fut frappé par l’intérieur si spacieux, composé d’une sorte de banc pour s’asseoir, d'un miroir en pied, de poignées prévues pour suspendre les vêtements,ce qu’elle fit d’ailleurs et d’un éclairage permettant de ne pas avoir à se changer dans le noir, ce qui s’avérait bien pratique lorsqu’on devait se battre avec des laçages.

*Wahou, que c’est grand.*

Elle dégrafa sa cape, la suspendit sur un autre crochet que celui où elle avait placé le habits choisis par Adonis, puis s’asseyant elle entreprit de d’ôter ses chausses ce qui ne fut pas une mince affaire, ses gants qui risquaient de la gêner plus qu’autre chose. Elle retira aussi la ceinture-sacoche qui lui ceignait la taille. Et après avoir enlever ses autres habits, en se détournant du miroir, elle se mit en devoir d’essayer les beaux vêtements neufs.

Une fois sa tâche accomplit, ce qui fut tout de même plus rapide que la première phase, elle ressortit de la cabine, les clochettes du Tee-shirt tintant gaiement au rythme de ses pas, toute heureuse qu’elle était de ces vêtements dans lesquelles elle se sentait à l’aise, elle ne flottait pas dedans sans toute fois qu’ils ne soient trop serrés, du côté taille et pose du vêtements cela allait parfaitement, après pour ce qui était de savoir si d’un point de vue esthétique l’ensemble lui convenait elle n’aurait su le dire car dans la cabine elle avait tenté par tout les moyens d’échapper à cette femme dans le miroir qu’elle ne pouvait pas se décider à reconnaître comme étant elle.

"Alors, qu'est-ce que vous en pensez?"

À présent, elle se laissa examina par le regard critique et expert des deux Haibanes, se sentant de plus en plus ridicule dans ces beaux atours si différents de ce qu’elle avait l’habitude de porter.

[Pas le temps en ce moment T-T, trolàlà, je suis désolée, je vais pas être très présente jusqu'à mon absence...]

"Beacuoup de facteurs vous savez, l'assurance dans le regard, qui, à Morph, veut déjà en dire long, cette apparence d'impeccable, la façon de vous tenir, beaucoup trop de choses qui pourraient faire office de connotations mais qui, malheureusement ne trompent pas."

Adonis n'était pas dans la part active du métier depuis longtemps et ne pensait vraiment pas qu'en moins de deux ans il aurait déjà une clientèle fidéle.

Le styliste aurait aimé prendre l'autre Haibane dans ses bras, en ponctuant le geste d'un sincère merci! Mais professionalisme oblige, il devrait se retenir.

Son prochain défilé? Bonne question, il faudrait qu'il soit au courant de cette date d'ailleurs,cela commençait à devenir important... Mais si Ly continuait de le fuir, il serait dur d'engager une sincère date avec l'accord des partenaires...

"Eh bien, réellement je ne sais pas, mais ça devrait aller aux environs de quatre à six mois, le temps de tout règler."

Effectivement, cela semblait long au premier abord mais entre la gérance du magasin et la devoir de convaincre ses mannequins de ne pas partir à chaque essayage... Ca racourcissait énormément son temps à lui de créer dans son petit monde.

Le styliste avait pris un sérieux qui aurait pu inciter à l'admiration ou à la peur profonde, un état de transe qui le liait à sa passion.
Adonis fit tout de même un petit sourire, s'approchant de la jeune fille pour remonter un peu le haut qui, selon lui, était à présent trop 'en avant' et ne remettait pas en valeur le corps de la demoiselle.
Il se dit un peu pour lui.

"Voilà, c'est mieux."

Il tourna un peu autour d'elle guettant un détail qui aurait pu être choquant à ses yeux, tout comme insignifiant aux yeux d'un autre.

"Ne vous inquiètez pas, c'est à sa taille."

Il jeta alors un petit regard paternel-regard qu'il arborait en contemplation de ses vêtements- à la jeune oreille pointue.

"La soie sera vraiment une matière convenable pour vous, mélange de féminité et d'une classe...
Ainsi taillée, elle permettra des mouvements amples au niveau des bras et une tenue au corps pour le buste."

Conscient que ça ne sautait pas aux yeux de tout le monde, il s'arrêta dans son monologue et lança d'un ton peu sûr.

"On continue les essayages peut-être...?"

Celebrindal se laissa faire par les deux haibanes qui savaient ce qu’ils faisaient, elle n’en doutait pas.

Lund effaçant une trace de boue qu’elle avait encore dans le cou la prit par les épaules et la retourna doucement vers le miroir qui depuis qu’elle était sorti de la cabine se trouvait dans son dos.
Bien obligée, Celebrindal se força à aller à la rencontre de son reflet se dessinant sur la surface lisse réfléchissante.
La femme qu’elle y vit, lui parut si différente de l’image qu’elle avait d’elle-même, c’était très déstabilisant, mais ça irait, il lui faudrait juste un petit temps d’adaptation avant de se faire aux habits porter par les gens de la Capitale.
Pourtant bien qu'elle est du mal à assimiler que c'était bien elle et pas une autre, une étrangère, il lui apparaissait sans conteste que ces vêtements lui plaisaient énormément, elle les trouvaient beau et s'y sentait à l'aise.

Aux questions pressantes de Lund pour savoir si les vêtements lui convenait, la jeune Oreille Pointue lui répondit d'une douce voix claire et pleine de cette assurance qu’elle affichait:

"Ne t'inquiètes pas, ils sont parfaits."

Toutefois, elle prit note de la dernière information, qu'elle se promit de ne pas hésiter à suivre si nécessaire.

Puis Lund se releva, et lui fit un compliment, ou ce qui y ressemblait, qui la toucha.
Alors qu’elle allait lui répondre, il se retourna vers le vendeur passionné afin de lui demander son avis, avant même qu’elle n’ai pu dire quoique ce soit elle fut en quelque sorte coupée par le vendeur qui le rassura.

L’étrange vendeur commença à peine une phrase qui semblait-il, aurait pu le mener loin dans les délires de l’argumentation passionnée mais hélas il se reprit très rapidement, peut-être trop finalement, en lui proposant de reprendre les essayages.

Jetant un regard à Lund et voyant qu‘il l’encourageait à accepter, elle acquiesça dans un sourire plein d’entrain.

"On continue"^^

Très rapidement l’Haibane revint avec les bras quasi chargés de nouveaux habits à essayer pour la petite qui l'avait suivi au cours de ses pérégrinations à travers la boutique, toujours aussi curieuse de tout.

Le rythme des essayages s’accéléra, commença alors un mini défilé pour savoir quels vêtements lui allaient ou non, lui plaisaient ou pas, passant d'un style à l'autre.

Déjà dans la cabine elle faisait des pré-sélections mais au sortir de la cabine d'essayage d'autres vêtements qui lui avaient paru au premier abord être un bon choix furent éliminés après coup le plus souvent par le styliste lui-même.

Il avait admiré la petite en pleine admiration devant son propre reflet, on aurait dit un petit chaton qui découvrait son propre reflet dans un miroir ce petit rituel des mains de la petit sur la plaque de métal froide fit sourira Lund qui lui trouvait presque un charme innocent et inconscient dans ce drôle de jeu. Mais il l’aimait bien dans sa nature simple et un peu déconnecter du monde du capital. Pour Lund cela le lui rappelait un peu le petit bonheur de la vie et ce qu’était au fond la technologie le vrai. C’est un miroir c’est le cinéma c’est un peu la découverte, tout ce qu’il apprenait a la petite. La petite sortait pour la énième fois de la petite cabine d’essayage.

Puis la petite sortie soudaine avec des vêtements étrangement bleuté avec des paillettes l’ensemble était nommé dans une série de vêtement Io déesse de la mer dans l’histoire des hommes. Lund laissait son regard parcourir la sublime robe de soirée de la petite Oreille pointue vraiment sublime a tel point qu’il restait un instant bouche bée sans bouger raide comme un parchemin et froid comme un bloc de glace. Il était stupéfait que des vêtements puisse a se point rendre sublime une femme. Même si à ses yeux la gamine était déjà de loin sublime cela lui paraissait vraiment surprenant.

Voyant que la petite le regardait d’un drôle d’air il se secoua la tète et s’approcha d’elle lui pris la main s’inclina lentement et lui baisait la main.

Madame…

Après son doux baiser sur les petits doigts de la petite il lui lançait un regard charmeur et un sourire étrange qui la fit rougir puis ils éclatèrent de rire tout les deux.

Non sérieusement cette robe est sublime je ne sais pas votre avis mais je la trouve particulièrement charmante, avec sa tu fais fureur dans les grands bals de la tour de verre ou dans une salle d’opéra crois moi tu va en mettre plein la vue. Et je connais mon domaine j’ai déjà été dans ce genre de soirée et c’est un semi concoure de la femme la mieux vêtue crois moi avec sa tu va avoir une sacré longueur d’avance. Mais qu’en dis le spécialiste.

Après qu’ils ont parlé de la fameuse robe bleue Lund se retourna vers le rayon. Il y avait une superbe chemise Rouge sang avec des flammes et un glyphe bleu marqué dessus qui l’attirait vraiment pendant que la petite se changeait il allait essayer la chemise en coup de vent vraiment elle lui plaisait. Il retourna vers le vendeur.

Au fait tempe que vous êtes disponible, vous n’auriez pas le même modèle en noir et blanc ?

[Lund, mon grand, les cabines sont grandes, Celebrindal l'a bien précisé et je crois que moi aussi, enfin juste un petit edit et c'est parfait ]

Adonis regarda la demoiselle défilait dans des habits plus que différents, tous choisis par ses soins en accords avec les goûts de la jeune fille.

Elle faisait à elle seule un réel défilé et ravissait Adonis qui se sentait en ces moments, un grand élan paternel.

Voir une jeune fille s'émerveiller de se tranformer en une beauté féminine l'émerveillait tout autant mais le touchait aussi au coeur, il ne voulait plus voir cette magnifique beauté séductrice qu'était celle des femmes, il en avait déjà bien trop souffert, il préfèrait donc considèrer l'oreille pointue comme une petite fille défilant avec les robes de sa mère.

Le deuxième ravi du spectacle était Lund, il semblait très complice avec la demoiselle qui lui offrait des sourires bien plus que polis de temps à autres.

*Je me demande quelles sont leur relation à ces duex-là...*

Mais cela ne le regardait pas, bien qu'il soit très curieux, Adonis n'était pas assez suicidaire pour poser une si gênante question.

Lund avait un peu zieuté du côté niveau trois et avait apparemment lui aussi trouvé son bonheur, il voulait le même modèle en blanc et noir.

Aucun autre choix n'aurait été plus facile pour que le vendeur le trouve.

"Je vous amène cela tout de suite, changez-vous directement au niveau deux ce sera plus simple, la cabine à côté de celle de votre invité est toute aussi grande, elle sera pratique."

Sur ces mots il partit chercher la reproduction de l'original, mauvaise manie du stylsite de toujours refaire ces modèles en ces couleurs mais il aimait ça.

Après avoir choisi la bonne taille, y en avait pas trente six mille non plus faut dire... Son regard s'arrêta quelques secondes sur le dernier étage et un sourire satisfait se profila sur son visage.
Il monta les marches et prit l'ensemble sous plastique qui, d'après les tailles conviendrait parfaitement.

Adonis redescendit et glissa le cintre au crochet, pénétrant juste la cabine de son bras, il connaissait exactement où était le crochet, il ne jugea donc pas utile de déranger son client.

Il se dirigea ensuite vers la cabine de la petite oreille pointue et indiqua sa présence.
"Mademoiselle, j'ai là quelque chose qui pourrait clore magnifiquement la fin de votre visite ici. Si vous voulez bien vous donner la peine de sortir."

Adonis attendit, regardant les pièce soigneusement installées sous le plastique, se remémorant le temps qu'il lui avait fallu pour faire cet ensemble.

Celebrindal essaya tout type de vêtements, se composant ainsi une garde robe assez variée, cherchant toujours l’approbation de Lund ou de l’autre haibane pour arrêter un choix .
Il n’y a que pour les vêtements pour la nuit qu’elle ne sortit pas de la cabine, le choix de cet habit ne revenant qu’à elle seule.

Elle revêtit bientôt une magnifique robe de soirée faite dans une matière qui à première vue lui été inconnue. Cette robe scintillant de milles feux sous les lumières artificielles du magasin à chaque pas qu’elle faisait, était un ravissement. Pour ne pas jurer avec l’ensemble à dominante bleu elle avait retiré le ruban rose pâle retenant ses cheveux, ceux-ci en profitèrent se voyant offrirent plus de liberté, quelques une des mèches retenues précédemment retombèrent devant ses épaules descendant jusqu’au-dessus des genoux , d’autres rejoignirent le reste de sa chevelure cascadant le long de son dos jusqu’à ces genoux et plus bas.

Au sortir de la cabine, elle guettait la réaction de Lund vis-à-vis de la robe qu’elle portait. Elle se rendit compte que bizarrement elle avait envie de lui plaire, avant tout.

Elle se demanda ce qu’il en pensait, et commença à s’inquiéter vu que pendant un bref instant il resta là sans bouger, ni parler, comme tétanisé. Heureusement que cela ne dura qu’un instant.

Pour la deuxième fois Lund lui fit un baise-main, elle ne savait plus que dire ou que faire, cela la troublait plus qu’elle ne l’aurait imaginé, et rougit au regard charmeur qu’il lui lança, immédiatement suivit d’un éclat de rire qu’elle suivit avec un très léger pincement au cœur vite dissipée par la complicité qu’elle avait avec Lund.

"C’est vrai? Tu le crois vraiment."

Elle fut touchée, à la fois ravie et gênée quand il la complimenta.

Cette journée merveilleuse qu’elle passait en sa compagnie elle aurait voulu qu’elle dure et ne cesse jamais mais c’est généralement lorsque l’on passe un bon moment que le temps nous file entre les doigts.

Elle s’était attaché à l’haibane plus qu’elle n’aurait du, à présent elle s’en rendait compte, mais que représentait-elle pour lui?

Lund était un beau jeune homme, charmant et visiblement charmeur, il devait sûrement plaire et avoir de nombreuses conquêtes mais ...

Ses pensées se bousculaient dans sa tête pendant que se trouvant à nouveau dans la cabine, elle commençait à retirer l'habit.

A la phrase de l’haibane, elle réagit immédiatement, réenfilant la somptueuse robe qu’elle n’avait pas encore eu le temps d’enlever entièrement et sortit de la cabine comme il le lui avait demandé pour voir ce qui titillait sa curiosité à ce point.

Elle regarda autour d'elle mais ne vit plus Lund, heureusement elle comprit rapidement que la cabine d'essayage où il se trouvait était juste à côté de la sienne, ce qui la rassura.

Elle se demanda sur quels vêtements son guide avait flashé, avant de reporter sa totale attention sur l'étrange vendeur passionné et à ce qu'il tenait dans ses bras.

Lund était entré dans une cabine bien que sa pudeur ne soit pas au point qu'il ne puisse pas dévoiler son torse mais bon question de bienséance dans un tel magasin il ne fallait pas badiner avec le vendeur surtout quand c'est lui le patron et le créateur des vêtements.

Il entra donc dans la cabine et en un éclair il eue enfilé la chemise qui lui avait tapé dans l'œil.

*Impeccable...*

Il sortie de la cabine et vis le Couturier proposer une robe a la petite Oreille pointue, sous un plastique.

Assez énigmatique comme présentation du reste trouvait il mais bon peut être que ? Enfin bon!

Il enfila la chemise en noir et blanc qui était apparue sur le crochet comme par enchantement. En effet il n'avait pas vue le contrevenant venir tendre son bras pour poser la ceinture. Habile vendeur !

Tout ce suite cela le ravissait beaucoup plus car cela tombait pila sur le ton de ses ailes. Il la garda sur lui en sortant et regardait le vendeur.

Vous avez vraiment le compas dans l'œil vous savez moi même je n'aurai pas trouvé mieu. Vraiment vous m'étonner, cela ne vous dérange pas si je la garde sur le dos ? Ce n'est pas que j'ai la flemme de l'ôter mais je n'aime que trop cette chemise et puis elle est déjà sur mon dos alors ! Celle ci ne me plait plus en plus du reste je crains que notre petite mannequin en herbe va bientôt sortir avec l'habit que vous lui avez proposé.

Il se tourna vers la cabine de la petite. Il ferma les yeux une seconde, et sans le vouloir il l'imaginait en dessous, il rouvrait les yeux de suite. Pourquoi avait-il penser a quelque chose d'aussi intime d'un coup. Elle aussi lui avait tapé dans l'œil.

D'un coté c'était bizarre il ne la connaissait pas mais déjà le courant passait entre eux deux a un drôle de point. Il trouvait qu'elle avait tout un jeu de charme et de jeux de séduction dans son innocence et Lund dans sa manie de tomber raide dingue de tout ce qui se fini par un sexe féminin déjà était a moitié ravie par la petite.

Mais il ne voulait pas la brusqué ou lui dire, ils ne se connaissaient que depuis quelque heure. Il faut dire que la journée qu'il avait passé à lui faire découvrir toute la capital était assez amusante, il la trouvait drôle et mature a la fois.

Il ne savait lui même pas ce qu'il avait pour la petite une drôle d'amitié du reste tellement elle était basé sur ... Même pas l'apparence car elle n'était pas bien vêtu auparavant pour autant elle lui plaisait beaucoup déjà. Rien que de visage et de manière de parler.

Elle ne lui avait pas tapé dans l'œil mais elle avait doucement charmé l'haibane et le pire c'est que c'était surement involontaire !

Celebrindal contempla un instant l'ensemble qu’elle venait de réussir à sortir du plastique protecteur.
Cet habit était tout bonnement magnifique, les détails étaient si joliment ouvragés et le tissu si doux ne semblait pas connaître d’imperfections de coutures, de fils dépassant, d’accrocs.
Il donnait l’impression de n’avoir jamais été porté jusqu’à présent.
Elle commença la dure tâche de la mettre seule, bien sûr elle avait déjà vu et porté de tels vêtements mais jamais d’aussi belle qualité, et avait toujours eu quelqu’un pour l’aider.
Ce n’était pas facile à enfiler et à lacer mais pourtant au prix de bien des efforts elle y parvint.
Heureusement le corsage s’attachait par l’avant ce qui lui facilita quelque peu la tâche, les poignets, quand à eux, furent un peu plus dures à lacer d’une seule main.

Lorsqu' enfin, elle eut terminée de tout attacher et réajuster pour que cela tombe bien, elle put sortir de la cabine.

Un doux sourire illuminée son visage légèrement rougissant de plaisir, avançant jusqu'à eux au rythme lent des voiles aux teintes pastels.


"Cette chemise te va à ravir."

Dit-elle à l’adresse de Lund.

Elle espérait que ce vêtement quelque peu extravagant mais tellement ravissant lui plairait autant qu’à elle, et en cet instant, aurait aimé pouvoir deviner le fond de ses pensées.

Se tournant vers l’haibane portant des lunettes, elle lui demanda légèrement intimidée:

"Alors qu’en pensez-vous?"

Lund semblait prêt à s'évanouir devant cette création. Adonis était très surpris, cela lui allait à merveille, la petite avait donc à peu près les mêmes mensurations qu'elle.

Juste un léger sourire parut sur les lèvres du styliste, la même sensation qu'elle allait se mettre à flotter avec cet ensemble de tissu léger et vaporeux.

Seul le bustier était là pour souligner ses formes, remontant sa poitrine en s'arrêtant juste en dessous, le laçage au côté se rapprochait de la technique universelle de laçage seul. Tout simple à faire si on avait de quoi s'allonger pour le mettre mais elle s'était ^plutôt bien débrouiller la petite oreille pointue, Adonis s'avança tout de même pour refaire le laçage et quand il se retourna il aperçut une larme perler au coin de l'oeil de lund.

*Qu'est-ce que..?*

Il concevait qu'elle soit très belle mais il ne pensait pas que le simple changement de tenue puisse l'émouvoir autant.

Adonis ne savait réellement pas quoi lui dire, il n'arrivait pas à être réconfortant.
Le styliste ne put donc que lui tapoter l'épaule, comprenant bien vite que le problème se trouvait bien plus loin lorsqu'il vit l'Haibane essayer de cacher cet instant de faiblesse.

Les vêtements de couleur pastels semblaient fait d'une matière inconnue, même Adonis en avait oublié la consistance, il se souvint juste que c'était le seul vêtement qu'il avait réalisé avec autant d'amour, le premier qu'il réussissait entièrement.

D'ailleurs il était initialement destiné à une autre mais il devait s'en séparer autant que cela soit avec une ravissante demoiselle qui avait un jeune homme attentif, sensible à ses attentes et fidèle à ses côtés.

"Cela vous plaît Mademoiselle?"

Il posa la question à la petite oreille pointue qui semblait intimidé de sa propre beauté, pourtant elle était très belle.

Adonis ne pouvait cacher qu'il ne voulait plus voir cet habit, c'était une torture que de le voir porté mais en tant que bon vendeur et créateur du vêtement, il devait s'accomoder de tout cela et il rajouta le petit chapeau qui posait incroyablement bien sur sa tête.

Un chapeau réalisé sans patron et tout un tissu, il rappelait un peu la base d'un béret mais tombait tout autrement.

"Monsieur Shyds, je pense qu'elle a maintenant tout ce qu'il lui faut."

Celebrindal était toute rougissante, sous le regard que lui portait Lund, gênée d’être ainsi le centre de leur attention.

Elle laissa l’Haibane blanc refaire le laçage correctement, n’osant dire un mot tant elle était émue de ravissement.

Bien qu’elle ne se considérait pas comme tout à fait belle, elle savait qu’elle n’était pas non plus moche mais recevoir autant de compliments en si peu de temps lui faisait extrêmes plaisir tout en la mettant quelque peu mal à l’aise, la faisant rougir plus que de raison, car elle ne savait pas exactement comment y réagir.
Alors elle le remercia de la seule manière qu’elle connaissait: par un sourire.
Ces cheveux volèrent autour d’elle tandis qu’elle tournait la tête vivement pour lui adresser un sourire accompagné d’un doux
"Merci"
Elle crut voir en même temps qu’elle tournait la tête, du coin de l’œil, une larme de Lund ce qui la surprit, mais l’avait-elle vraiment vu ou n’est-ce qu’un effet d’optique?

Bizarrement lorsque le vendeur eut terminé de relacer le corsage, il alla tapoter l’épaule de Lund geste que la petite Oreille Pointue ne comprit pas.
Devait-elle lui demander pourquoi et risquer de réveiller des souvenirs peut-être douloureux ou faire comme si elle n’avait pas entrevu cette seconde de « faiblesse » qu’il avait eu tôt fait de dissimuler.

Elle répondit à la question de l’haibane vendeur tournoyant et virevoltent dans des éclats de rire.

"Oui, énormément, cette habit est tout bonnement magnifique."

L’arrêtant dans ses jeux enfantins l’Haibane aux blanches ailes lui posa une sorte de bonnet tombant sur la tête sûrement la touche finale de cet habit somptueux

Ajoutant la phrase semblant clôturer les essayages que la demoiselle avait effectué, elle en fut d’un côté soulagée car cela durait depuis fort longtemps commençant à devenir fatiguant malgré le ravissement toujours renouveler à chaque nouveau vêtement, mais de l’autre étrangement un pincement au cœur l’étreint, chagrine de devoir mettre un terme à ce merveilleux moment passé avec ses deux Haibanes.

Mais après tout même si le temps était passé comme une flèche, la journée à passer avec Monsieur Shyds n’était terminé puisqu’il lui avait proposé d’aller dîner en sa compagnie.
Elle était si heureuse qu’elle aurait souhaité que cette journée avec lui ne s’arrête jamais et que chaque instant sois aussi beau sinon plus que le précédent.

Celebrindal espérait qu’un jour elle pourrait lui donner autant de bonheur qu’il lui en avait apporter à elle petite Oreille Pointue à peine débarqué dans la grande Capitale de Morph.